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Critique de Bernardbre


Du roman-culte (et autobiographique) paru en 1981 en Suède, Benny Haag tire cette adaptation pour la scène, monologue bref et aussi percutant que les coups reçus et donnés par le narrateur. D'abord frappé par son père («Sois gentil, papa, pas sur le visage, faut que j'aille à l'école, demain… J'ai pas pu y aller pendant une semaine.»), il devient la terreur du collège («… pour qu'il saigne du nez. C'est important le saignement de nez, très important.»), se vengeant de ses «dérouillées» avant de se faire renvoyer («Tu es le mal incarné, les êtres de ton espèce doivent être anéantis…») et d'intégrer un pensionnat où il deviendra le souffre-douleur d'un «Conseil» formé d'une douzaine d'élèves plus âgés dont l'occupation favorite est l'humiliation violente des bizuths sous les yeux mêmes du directeur et des professeurs qui feignent de rien voir. Un témoignage saisissant («la violence fait peur aussi à celui qui l'exerce»), avec plus de questions que de réponses morales, pour aider à comprendre la violence des adultes et des adolescents, en milieu familial comme en milieu scolaire.
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