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Critique de lecassin


On est en 1943, en zone occupée, à Nantes.
Antoine Desvrières, résistant sait que s'il ne tue pas ce soir à 23h00 le lieutenant allemand Werner, son réseau sera démantelé avec toutes le conséquences que l'on peut imaginer. Antoine est donc embusqué sous une porte cochère, l'arme à la main, sur le trajet de Werner. Encore faut-il que tout se passe comme prévu. Tout dépend du Feldgendarme Eideman et du démarreur de sa traction avant…
Je suis entré dans l'univers de Paul Guimard avec ce petit livre après avoir vu le film d'Edouard Molinaro, en 1974.
Il s'agit bien là d'une pièce maîtresse de l'oeuvre. Paul Guimard continue en effet à creuser le sillon qui constituera son thème favori : un détail est changé et le cours des choses peut en être grandement modifié. A ceci près qu'ici, il ne fait pas le choix et nous propose différentes variantes selon que démarrera – ou pas – l'auto du Feldgendarme Eidemann ; à la manière d'un mathématicien qui étudie les différentes solutions d'une équation dont l'unique inconnue serait : démarrera, démarrera pas…
« L'ironie du sort » est quelque chose comme une U-chronie du présent, comme une illustration de l'expression populaire : petites causes, grands effets… Superbe
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