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Critique de delphica
J'ai lu avec délectation cette fantasy médiévale, que dis-je, j'ai dévoré les 300 pages de cette reconstitution romanesque le temps d'un week-end ! Comme sous l'effet d'un philtre magique puissant, j'ai été propulsée dans mon passé de petite fille studieuse qui adorait l'histoire et qui dessinait des châteaux forts.
Anaïs Guiraud s'est investie, a fait des recherches historiques documentées, a arpenté le sentier des Cathares de long en large pour nous en restituer la beauté et la sauvagerie. Son roman chevaleresque foisonne de personnages, elle entremêle des mots en langue d'Oc, du vocabulaire et des expressions typiques du Moyen-Age "l'après-midi était encore jeune.... " "Haro! hurla le chevalier en retirant l'épée ensanglantée dans un bruit de succion, tue! tue!"
Sa passion pour cette époque lointaine, au coeur de l'occident médiéval, donne vie à une société grouillante de seigneurs languedociens, ecclésiastiques vertueux ou pourris, preux chevaliers, gueux, commerçants. Anaïs Guiraud nous expose brillamment les enjeux des uns et des autres par une mise en scène maîtrisée et convaincante. Les modèles virils et féminins s'entremêlent comme une longue tresse blonde, le "fin amor" des troubadours et la pastourelle en échos de leurs amours contrariées. Elle restitue une fresque pleine de bruit et de fureur, une tapisserie enluminée, compliquée. le décor du pays d'Oc est somptueux : pogs, forêts, le ciel étoilé, les villes fortifiées et les forteresses inaccessibles, isolées battues par le nordet (vent du nord). L'ordre chronologique impose à la lecture un suspense haletant.
Par la magie de la narration, j'ai franchi les limites du temps et de l'espace jusqu'à ressentir l'aventure comme si j'étais moi-même l'héroïne. J'ai vibré au fil des émotions, amour, fidélité, loyauté, trahison, horreur, dégoût, incompréhension, joie... Les luttes sans merci pour le pouvoir m'ont épouvantées.
J'ai appris des tas de choses sur l'hérésie cathare des bonnes femmes et des bons hommes tout en me distrayant. Bref j'ai passé un très bon moment de lecture exigeante et instructive.
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Anaïs Guiraud s'est investie, a fait des recherches historiques documentées, a arpenté le sentier des Cathares de long en large pour nous en restituer la beauté et la sauvagerie. Son roman chevaleresque foisonne de personnages, elle entremêle des mots en langue d'Oc, du vocabulaire et des expressions typiques du Moyen-Age "l'après-midi était encore jeune.... " "Haro! hurla le chevalier en retirant l'épée ensanglantée dans un bruit de succion, tue! tue!"
Sa passion pour cette époque lointaine, au coeur de l'occident médiéval, donne vie à une société grouillante de seigneurs languedociens, ecclésiastiques vertueux ou pourris, preux chevaliers, gueux, commerçants. Anaïs Guiraud nous expose brillamment les enjeux des uns et des autres par une mise en scène maîtrisée et convaincante. Les modèles virils et féminins s'entremêlent comme une longue tresse blonde, le "fin amor" des troubadours et la pastourelle en échos de leurs amours contrariées. Elle restitue une fresque pleine de bruit et de fureur, une tapisserie enluminée, compliquée. le décor du pays d'Oc est somptueux : pogs, forêts, le ciel étoilé, les villes fortifiées et les forteresses inaccessibles, isolées battues par le nordet (vent du nord). L'ordre chronologique impose à la lecture un suspense haletant.
Par la magie de la narration, j'ai franchi les limites du temps et de l'espace jusqu'à ressentir l'aventure comme si j'étais moi-même l'héroïne. J'ai vibré au fil des émotions, amour, fidélité, loyauté, trahison, horreur, dégoût, incompréhension, joie... Les luttes sans merci pour le pouvoir m'ont épouvantées.
J'ai appris des tas de choses sur l'hérésie cathare des bonnes femmes et des bons hommes tout en me distrayant. Bref j'ai passé un très bon moment de lecture exigeante et instructive.
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