AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Aela


Contrairement à ce que son patronyme pourrait laisser croire, Johanna Gustawson est française, d'origine provençale et mariée à un Suédois. Elle vit sur l'île de Lidingö (où j'ai eu la chance de résider quelques mois), au large de Stockholm. le grand-père de l'auteure (Simon Lagunas) était un résistant bien connu du pays (Aubenas).

Le cadre de son nouveau roman policier est un manoir maintenant abandonné. Manoir construit par Gunnar Kassman, mort en 1970 et qu'on appelait le "Banquier rouge". le manoir a été édifié en l'honneur de son épouse, Emmy, et a servi de cadre à de grandes fêtes somptueuses rassemblant la bonne société suédoise et des intellectuels capitalistes ou révolutionnaires.

Emma est une jeune femme chargée de faire l'inventaire des biens de la famille Gussman (inspirée par la famille Kassman..) L'île sur laquelle se situe le manoir a mauvaise réputation car le meurtre d'une adolescente a eu lieu à cet endroit neuf ans plus tôt.

Un autre meurtre va avoir lieu et d'anciens meurtres vont ressurgir du passé. Emma va être amenée, en plus de son travail, à participer à l'enquête, et va ainsi collaborer avec un policier attachant, Karl..
Les ombres du passé vont ressurgir à chaque moment, et l'atmosphère de ce manoir est particulièrement inquiétante.

Le livre est très agréable à lire, Les personnages sont souvent inquiétants, la fin est particulièrement inattendue. C'est aussi l'occasion de se plonger dans la mythologie nordique, puisque les meurtres suivent un rituel bien précis.

On salue encore ici le talent de Johanna Gustawson, traduite dans 23 pays.
Commenter  J’apprécie          170



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}