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Critique de Pecosa


De l'espionnage oui, mais avec du cul dedans, car nous sommes chez Pedro Juan Gutiérrez , qui va toujours droit au but.
Graham Greene arrive à La Havane le 15 juillet 1955, et après une courte sieste, assiste aux spectacles pornos du Théâtre Shangaï ( devenu un incontournable dans les romans qui se déroulent avant la Révolution).
A partir de là, ce G.G. à La Havane va se trouver plongé dans un monde complètement fou, même pour un homme doté d'un flegme tout britannique et habitué à bourlinguer.
Un travesti, un imposteur, des agents du KGB, des mafieux sanguinaires, des chasseurs de nazis, le FBI, la CIA, le SIM cubain, les femmes, l'alcool, la nuit… et surtout l‘écriture se donnent tous rendez-vous dans ce court récit (119 pages). Nuestro GG en La Habana tranche avec les romans du cycle Centro Habana (Trilogie sale de la Havane, Le roi de La Havane, Animal tropical, L'insatiable homme-araignée, Carne de perro). Cependant la lecture de la Guerre Froide par Pedro Juan Gutiérrez vaut bien, non pas une messe, mais un détour et dans les bas-fonds de la capitale, et dans la tête d'un écrivain anglais. C'est comme si Bukowski écrivait une nouvelle version de Notre agent à La Havane, après avoir lu Les chemins de l'évasion, ouvrage dans lequel le romancier racontait, entre autres, ses petites virées à Cuba du temps de Batista.
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