>
Critique de Domichel
Amateur de Guy de Maupassant, du moins d'une grande partie de son oeuvre, j'ai une prédilection particulière pour les nouvelles que je lis de temps à autre, par dizaines dans un de mes exemplaires de la Pleïade. J'ai également lu Bel-ami, qui ne m'a pas convaincu, non en raison de la qualité de l'écriture mais plutôt sur le fond du personnage qui lui m'a tout à fait déplu.
Or, depuis longtemps, “Le Horla et autres nouvelles” trainait au fond de ma bibliothèque, et à l'occasion de sa lecture, mon fils m'en a fait part, j'ai donc ouvert ce vieux livre de poche qui sentait un peu la poussière…
J'ai été très surpris. Du moins par “Le Horla” proprement dit. Perdu dans des méandres des cauchemars et de la folie, le personnage principal, redoute l'arrivée de la nuit et de ses fantômes qui semblent vouloir lui prendre la vie, (comme le feraient les Détraqueurs de Harry Potter dans le prisonnier d'Azkaban). En dépit des voyages qu'il fera, ses cauchemars ne cesseront pas et les Invisibles continueront à le hanter jusqu'au drame. Quel message l'auteur voulut nous faire passer je l'ignore…
On est très loin des nouvelles campagnardes dans lesquelles les curés vont déjeuner le dimanche chez le notable du coin, ou des aventures de la “Maison le Tellier”. Ici la terreur prend la place de la peinture bucolique des pâturages normands ou du “Toine” qui couvait ses oeufs, paralysé qu'il était dans son lit de fortune. Bien sûr, Maupassant n'a pas écrit que des nouvelles savoureuses, en témoigne par exemple “La Parure” et la déchéance du couple qui l'avait empruntée et perdue, et de même dans le recueil du Horla toutes ne sont pas vraiment drôles comme par exemple “Clochette” ou “l'Auberge”. D'autres plus légères comme “Le trou” ou “Sauvée” amènent davantage le lecteur à sourire. Passé le premier récit qui donne son titre à l'ouvrage, on se promène d'un texte à l'autre alternant l'émotion, la nostalgie, le rire et la désolation. De l'ensemble ressort un sentiment mitigé d'un mélange improbable de nouvelles tellement différentes, qu'il est difficile d'attribuer une note globale au livre car je ne peux pas affirmer que j'ai vraiment aimé, ou pas du tout. Il reste toutefois une qualité de rédaction hors du temps et de ce qu'on peut lire aujourd'hui trop souvent, et on se félicite (même si on n'y est pour rien) d'appartenir à un pays qui a donné tant de si bons écrivains à notre patrimoine littéraire.
Or, depuis longtemps, “Le Horla et autres nouvelles” trainait au fond de ma bibliothèque, et à l'occasion de sa lecture, mon fils m'en a fait part, j'ai donc ouvert ce vieux livre de poche qui sentait un peu la poussière…
J'ai été très surpris. Du moins par “Le Horla” proprement dit. Perdu dans des méandres des cauchemars et de la folie, le personnage principal, redoute l'arrivée de la nuit et de ses fantômes qui semblent vouloir lui prendre la vie, (comme le feraient les Détraqueurs de Harry Potter dans le prisonnier d'Azkaban). En dépit des voyages qu'il fera, ses cauchemars ne cesseront pas et les Invisibles continueront à le hanter jusqu'au drame. Quel message l'auteur voulut nous faire passer je l'ignore…
On est très loin des nouvelles campagnardes dans lesquelles les curés vont déjeuner le dimanche chez le notable du coin, ou des aventures de la “Maison le Tellier”. Ici la terreur prend la place de la peinture bucolique des pâturages normands ou du “Toine” qui couvait ses oeufs, paralysé qu'il était dans son lit de fortune. Bien sûr, Maupassant n'a pas écrit que des nouvelles savoureuses, en témoigne par exemple “La Parure” et la déchéance du couple qui l'avait empruntée et perdue, et de même dans le recueil du Horla toutes ne sont pas vraiment drôles comme par exemple “Clochette” ou “l'Auberge”. D'autres plus légères comme “Le trou” ou “Sauvée” amènent davantage le lecteur à sourire. Passé le premier récit qui donne son titre à l'ouvrage, on se promène d'un texte à l'autre alternant l'émotion, la nostalgie, le rire et la désolation. De l'ensemble ressort un sentiment mitigé d'un mélange improbable de nouvelles tellement différentes, qu'il est difficile d'attribuer une note globale au livre car je ne peux pas affirmer que j'ai vraiment aimé, ou pas du tout. Il reste toutefois une qualité de rédaction hors du temps et de ce qu'on peut lire aujourd'hui trop souvent, et on se félicite (même si on n'y est pour rien) d'appartenir à un pays qui a donné tant de si bons écrivains à notre patrimoine littéraire.
