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Critique de EtienneBernardLivres


Ne partageant pas même 1% de l'enthousiasme, de la passion française toute irrationnelle pour la colonisation, Yves Guyot, dès 1885, martèle, assomme, anéantit, point par point, lettre par lettre tout argument qui pourrait promouvoir les colonies françaises. Excessif en tout, être inclassable et hors du temps, il est aussi très cartésien, pragmatique et n'a aucune gêne à rattacher ainsi les pulsions coloniales à des délires d'hommes primitifs :

- « De temps en temps, les peuples sont pris d'un vertige dans lequel ils tourbillonnent, obéissant à des impulsions aussi irraisonnées que celles de l'épileptique ou de l'alcoolique.
Enivrés par la magie d'un mot qui ouvre à leur imagination des horizons prestigieux, ils se lancent à la conquête du tombeau du Christ, sur la foi de Pierre l'Hermite, ou, à la découverte de l'Eldorado. Ils marchent avec d'autant plus de confiance qu'ils savent moins où ils vont. Quelquefois c'est un moine, un pape, un aventurier qui les entraîne à sa suite, d'autres fois, c'est leur gouvernement. »

Ce goût pour l'aventure et de la fuite en avant a ressurgi avec force en cette fin de 19ème siècle, attisé par la jalousie brûlante envers les colonies et les protectorats anglais.

- « Nous sommes jaloux de ce vaste domaine, et nous voulons en avoir un semblable à lui opposer, à tout prix. Nous ne calculons plus, nous n'écoutons que la passion. Nous voulons des annexions dont nous voyons seulement l'étendue, sans nous inquiéter de la qualité. Nous négligeons, en même temps, d'examiner les conditions spéciales qui ont fait de l'Angleterre la plus grande puissance coloniale du globe. Nous ne savons pas distinguer les côtés positifs et les côtés factices de cette puissance ; nous croyons que toutes ces colonies sont un débouché pour sa population et que, sans elles, elle n'aurait pas de commerce. Nous jugeons toutes ces choses d'après nos sentiments, d'après des idées préconçues et non après examens. »

C'est au fond, une quête, une course à l'hégémonie mondiale, précipitée par le prétendu retard face aux anglais :

- "Les partisans de la politique coloniales déclarent que son principal but est de multiplier les français sur tous les points du globe, et avec eux, la langue française, les idées françaises, la civilisation française :
"Que deviendra la France dans un siècle, si elle n'a pas essaimé au dehors ? Les Anglo-Saxons couvrent le globe. Ils seront bientôt 100 millions. Nous, resterons-nous avec nos 37 M° de français sur nos 32 M° d'hectares ? Nous tomberons au rang d'une puissance de second ordre. Nous deviendrons une espèce de Suisse."
Voilà l'argument dans toute sa force. Il s'appelle "l'expansion de la race française."
Les auteurs et les vulgarisateurs de cette locution "la race française" comprennent sous ce titre tous les gens vivant entre Hendaye et Dunkerque, Vintimille et Brest, si différents qu'ils puissent être, non seulement d'origine, mais encore de moeurs, de caractère, d'intérêts. Mais qu'importe ? J'accepte leur expression dans ce sens, sans m'occuper autrement de sa précision.
Nous avons eu un "empire colonial" ; nous en possédons encore les débris : quel est le nombre des français qui s'y sont conservés, répandus, développés ?"

On pleure, on déplore la chute de la natalité mais on encourage l'émigration des jeunes français, convaincu qu'ils feront mieux souche ailleurs qu'en France, et que cela contribuera à la fameuse "expansion de la race française".
De jeunes français, sans ressources, dupés et amadoués par la politique d'encouragement à l'émigration sont engloutis par les "pompes aspirantes" des pays tropicaux : dysenterie, fièvre jaune, carences d'infrastructures et l'absence de capital des jeunes sur place permettant d'investir (immobilier, outillage…) forment une véritable hécatombe. Aussi, comme le relève l'auteur "Mieux vaut avoir l'onglée à Paris que la fièvre et la dysenterie sous le soleil du Sénégal ou de la Guyane."

Véritable colonies "poubelles", il semble pratique d'y jeter les plus démunis ou de se débarrasser des récidivistes pour alléger le fardeau des prisons (Loi de relégation du 27 mai 1885) :

- "En France, circulent, règnent deux opinions courantes, contradictoires, mais n'en forment qu'une : les français ne font pas assez d'enfants ; on ne sait que faire de ceux qui sont faits.
De là cette conclusion, donnée quotidiennement par des gens sérieux : la nécessité pour les parents de faire des enfants et pour le gouvernement de s'en débarrasser, une fois faits, en les expédiant dans des pays lointains, soit de gré ou de force. »
Ou encore, d'après une autre formulation qui revenait aussi parfois :
« Il faut expédier au loin les gens qui ne trouvent pas le moyen de vivre en France. La colonisation doit être une soupape de sûreté. Au lieu de nous manger les uns les autres, dispersons-nous."

Paradoxalement, il est indéniable que l'émigration spontanée est plus intelligemment anticipée et se révèle bien plus florissante. C'est le cas notamment des émigrés français à Buenos-aires, qui prospèrent en se passant allègrement de subsides étatiques et d'interventions militaires.
Mais cette audacieuse entreprise est frappée d'une sanction intransigeante pour quiconque a moins de 40 ans : dès que l'individu ose regagner le sol natal, il risque d'être condamné en tant que déserteur. Une manière subtile de récompenser la réussite émigratoire - le tout, bien entendu, quand il s'agit de pays non coloniaux…

A cette farce pétrie de contradictions, on brandit les grands sentiments : la gloire nationale, l'héroïsme à la française… Mais Yves Guyot démontre que l'on confond politique coloniale et aventure coloniale au sens où tout est romancé et peu réfléchi :
« Vous considérez les aventures coloniales comme nécessaires pour entretenir l'esprit héroïque chez les français ; mais tous les médecins vous diront que l'héroïsme n'a jamais résisté à la dysenterie (…) »

Ah, si seulement toutes ces colonies étaient sources de profits lucratifs... Mais la particularité française a été d'endurer tous les inconvénients des colonies sans en goûter les bienfaits, ou du moins de se contenter des miettes.
Yves Guyot démontre (ce n'était qu'en 1885), que toutes les colonies affichent un déficit budgétaire, et qu'elles ne pourraient se maintenir sans subventions ou mesures de protectionnisme. Les quelques rares colonies exportatrices, potentiellement lucratives, se révèlent néanmoins exorbitantes en raison des dépenses astronomiques englouties pour entretenir les troupes militaires déployées sur place.

Mais, si cela était si coûteux et inutile, pourquoi l'avons-nous fait ?
Car les anglais ont été jalousés, enviés, mais ils ont été gauchement et partiellement imités !
Plutôt que de gérer habilement des colonies ou des protectorats dans un but purement commercial, en concentrant nos forces armées dans des lieux essentiels tels que Hong-Kong, véritable port stratégique, nous, les français, avons été bien trop ambitieux, bien trop orgueilleux.
Nous avons eu honte d'assumer nos actes de spoliation, préférant dissimuler nos véritables intentions derrière le voile trompeur de la prétendue "mission civilisatrice" nécessitant de lourds investissements et une présence armée dispersée sur l'ensemble des colonies.

Et en 1885 où écrit Yves Guyot, on n'a pas encore déployé tout un tas d'écoles ou d'infrastructures qui donnaient un minimum de légitimité à cette mission civilisatrice, il lui était donc très facile de se défouler avec ironie quant à la vacuité de cette mission. Ce d'autant plus que, même avec l'instruction, il demeurait des lois iniques, des inégalités de traitement donnant lieux à des abus de pouvoirs absolument délirants, en cela l'exemple de la loi du 28 juin 1881, confiant la répression des infractions spéciales des indigènes aux administrateurs, aux préfets, sans contrôle judiciaire, pour des délits spéciaux et vagues comme :

« des propos tenus en public dans le but d'affaiblir le respect dû à l'autorité ;
- Habitation isolée, sans autorisation, en dehors du douar ;
- départ du territoire de la commune, sans permis de voyage (…) »

Aussi, l'arbitraire et la brutalité règnaient en maître, et Yves Guyot sous-entend qu'en définitive, nous n'avons eu que cela à leur inculquer :
« Tout indigène en retard sur ses impôts est confiné chez lui »
« Quelquefois les administrateurs frappent d'internement toute une classe d'individus. »

Les lois sur l'expropriation aboutissaient à indemniser pour un 1/4 de leur valeur les propriétés des indigènes expropriés, et si par malheur ils ne pouvaient justifier d'un titre de propriété, leur indemnité était réduite à néant. Autrement dit, une parodie d'équité au service des colons :
« Ici on lui demande ses titres de propriété : ils étaient suffisant pour l'exproprier, ils ne sont pas suffisant pour le payer, de sorte qu'il ne touche jamais rien »
Mais en outre, les sources d'eau sont fréquemment expropriées alors qu'elles sont vitales en particulier pour le peuple algérien ou kabyles : «  Ils ont été refoulés des sources, rejetés dans les portions les plus misérables du pays ; pas d'eau, pas de récolte : une année de sécheresse, c'est la disette. Et en 1868, ce fut une de ces épouvantables famines qui nous rappellent la légende de l'an mille et les angoisses du moyen âge. »

Ce n'était pas qu'une question d'argent, ces expropriations répétées déstructuraient et dénaturaient le peuple, même un peuple dit nomade :

« On parle des Arabes nomades, et on se figure qu'ils n'ont aucune attache au sol. Ils ont des habitudes aussi régulières que les bergers de la Crau, qui, pendant l'été, montent dans les Alpes avec leurs troupeaux et en redescendent à l'autonomne. Ils suivent leurs troupeaux selon les saisons, afin de leur procurer des pâturages ; mais ils ont toujours les mêmes terrains de parcours. Si vous les leur enlevez, c'est à la mort que vous les condamnez ; et vous, que ferez-vous des terres que vous leur aurez ravies ? Aujourd'hui, expropriés ici, chassés le lendemain de l'endroit où ils se sont arrêtés, ayant la conscience qu'ils peuvent être chassés le surlendemain, ils errent ainsi au milieu des terres que leur prennent les Européens et que ceux-ci leurs relouent ensuite. »

La volonté d'assimilation est tout aussi ridiculisée par Yves Guyot :
« En France, nous confondons assimilation et uniformité. Nous en sommes encore à la vieille idée platonique du type : et nous voulons façonner tous les gens sur le nôtre, comme s'il avait atteint une perfection absolue, et comme si tous les français étaient des ménechmes.
(…)
Les protagonistes de l'uniformité ont pour idéal une civilisation de mollusques. Les huitres n'ont jamais eu entre elles de divergences théologiques, métaphysiques, scientifiques ou politiques. La paix règne entre elles. »

Ce type de colonialisme lourd a particulièrement fragilisé les intérêts français en Europe, comme le soulignait déjà Wellington en 1840 : « Rassurez-vous, messieurs, tant que la France sera occupée à rougir l'Algérie, tant que la France aura 100.000 hommes en Afrique, vous n'aurez à redouter : l'Europe n'aura rien à redouter de la France ! »

Si les Français ne tiraient aucun bénéfice de cette colonisation, certains industriels ou hommes d'affaires, grâce aux innombrables expropriations ou concessions subventionnées, accumulaient très certainement des fortunes colossales, avec la complicité plus ou moins notoire des politiciens, dans de petits scandales dignes du Panama bien avant 1892.

« Vous voyez tel personnage qui va, qui vient, qui s'agite, qui parle au nom de la patrie, de l'honneur du drapeau, de la civilisation, de l'utilité générale ; il est ou homme de bourse, ou député, ou journaliste, ou simplement homme du monde, mais passionné pour la grandeur de son pays ; il est si ardent et si convaincu qu'il exerce une réelle influence sur l'opinion publique ; et il ferait tuer 100 000 hommes et ferait dépenser un milliard dans l'espoir de gagner quelques milliers de francs ! ».

Le plus insensé était la frivolité et l'insouciance avec lesquelles on conduisait certaines expéditions militaires :

« Où sont les électeurs et les élus qui ont la prétention d'avoir une idée nette sur les motifs réels des expéditions de Madagascar, du Sénégal et du Tonkin ?
Comment une chambre de députés peut-elle se prononcer en connaissance de cause, quand à tout instant le ministère répète :

« Si vous saviez ce que je sais, mais je ne peux pas vous le dire ! »

Le 10 décembre 1883, le ministre déclare à la tribune qu'on n'occupera que le Delta du Tonkin, puis nous en arrivions à l'occupation totale du Tonkin, puis à la guerre avec la Chine (…)
Puis les gens se tuent réciproquement sans savoir pourquoi, et les gens, qui les font tuer, n'en savent pas davantage.
(…)
On avait cru prendre des précautions pour empêcher le gouvernement de jamais engager le pays dans la guerre malgré lui, en inscrivant dans la Constitution l'article 9 : « on ne peut déclarer la guerre sans l'assentiment préalable des deux chambres. »

Depuis 1881, nous avons été engagés dans 3 guerres: l'expédition de Tunisie, l'expédition de Madagascar, l'expédition du Tonkin et de Chine ! Et les deux chambres n'ont été consultés que pour des demandes de crédits, destinés à ratifier le fait accompli.»

Pour escamoter la constitution, le gouvernement se sert de mots, comme « état de représailles » et de « rétorsion ».

L'opinion publique elle-même s'enrageait parfois et devenait incontrôlable lorsque les particuliers souscrivaient à des emprunts nationaux pour financer ces expéditions, emprunts uniquement garantis par les richesses présumées des territoires coloniaux à conquérir. Au moindre échec, fréquent, les emprunts, n'étant pas remboursés, soulevaient une vague d'indignation réclamant la poursuite de l'opération, quel qu'en soient les sacrifices.

Les prétextes officiels des expéditions coloniales reposent sur des futilités dérisoires et ne sont, en définitive, jamais réclamées directement par le peuple ou les députés, si ce n'est par un cercle resteint d'hommes politiques, mais une fois mises en marche, elles acquièrent une force d'inertie redoutable qui les rend presque incontrôlables :

« En France, quand nous avons fait une sottise, c'est une raison pour la continuer. Question d'amour propre national ! On nous reproche d'être légers. Quelle erreur ! Aucun peuple n'a peut-être jamais commis de fautes plus lourdes et ne s'est plus acharné à les alourdir. Nous ne cédons qu'à l'écrasement final.
Sur les 37 M° de français, toutes les femmes veulent la paix ; les enfants peuvent jouer au soldat, mais ont peur de la guerre quand ils savent ce que c'est ; les vieillards ne demandent qu'à mourir tranquilles ; les paysans, au nombre de 19 millions, n'ont d'autre politique que d'arrondir leur terre ; commerçants, industriels, veulent faire leurs affaires que trouble toujours la moindre aventure extérieure ; les bourgeois désirent payer le moins d'impôts possibles et ont, autant que Panurge, les coups en exécration.

Comment se fait-il donc que tous ces gens qui s'entendent si bien pour la paix, aient eu pour Dieu Napoléon et l'aient suivi jusqu'à Waterloo ? Son neveu était lui-même si étonné de ce phénomène que, tout en se déguisant en général, il eut soin d'inscrire sur son drapeau : « l'Empire, c'est la paix ! »
Il fit la guerre. La république déclare aussi qu'elle était la paix. Mais pour les hommes d'Etat français, il paraît que la paix est beaucoup plus difficile à conserver que la guerre à engager. Dès qu'elle fut débarrassée de ses ennemis intérieurs, ses gouvernants se dirent : - Maintenant, allons chercher des ennemis extérieurs et faisons la guerre ! M. Jules Ferry eut l'honneur d'inaugurer cette politique en 1881 et il l'a continué.
(…)
Que font, au contraire, les hommes politiques français ? le commandant Rivière est tué pour avoir outrepassé ses ordres. Aussitôt, il faut venger Rivière ! On vote d'enthousiasme, sans examiner les conséquences de l'aventure, l'utilité de la présence des français à Tonkin. L'expédition du Tonkin est engagée et pour venger un mort, on se prépare à faire tuer beaucoup d'autres de nos compatriotes.
Le pays n'a pas d'enthousiasme ; mais les hommes politiques, les journaux de toutes nuances n'osent pas examiner froidement la questions ; ils craignent de choquer une opinion publique qui, de son côté, craint de se manifester. Ils s'entendent pour dissimuler, sous une hypocrisie dite patriotique, son blâme, ses appréhensions et la véritable solution. de là, la faiblesse de l'opposition et le triomphe du gouvernement ! Elle n'a pas le courage civique de détruire les sophismes de celui-ci, parce qu'elles croit qu'ils flattent des préjugés. »

Yves Guyot suggère quasiment tout l'inverse :

« Au lieu de vouloir faire des colons obligatoires, ne gênons pas les émigrants volontaires, et ne lions pas au sol tout français valide jusqu'à l'âge de 40 ans.
Ne subventionnons pas l'émigration des capitaux dans nos colonies.
Jamais d'annexions de territoires : elles multiplient les frais de garde, les périls, et ne rapportent que des ennuis quand ce ne sont pas des hontes.
(…)
Au lieu d'éloigner les étrangers, offrez-leur des facilités de toutes sortes. Ouvrez-leur vos laboratoires. Donnez-leur accès auprès de vos chaires. Appelez-les par votre camaraderie au lieu de les éloigner par votre jalousie.
(…)
Voltaire avait conquis Frédéeric II, Catherine, Joseph II ; il avait francisé les trônes et l'esprit humain. Napoléon n'a produit que la gallophobie.
Notre grand géographe, Elysée Reclus, l'a dit avec raison : « les vraies colonies de la France sont les pays où se propagent ses idées, où se lisent ses livres, où se parle sa langue ».
(….)

Dans cette remarquable oeuvre, il y a une ferveur rhétorique captivante qui ne décroît jamais.
Certes, on peut trouver quelques caricatures ou simplifications historiques, mais l'auteur ne manque pas d'exemples chiffrés et de références sourcées. Les sujets abordés sont d'une grande diversité, et une comparaison intelligente est établie entre la colonisation anglaise, française, et même accessoirement portugaise et hollandaise... le ton est percutant à chaque instant.
Arrivé à la page 100 de l'ouvrage, on se dit : "Bon... il reste encore 300 pages, ce gentil Yves Guyot va sûrement s'épuiser et nous resservir les mêmes thèmes."
Mais il n'y a pas ou peu de répétitions. Tout est méthodiquement divisé, différencié et réparti dans ses nombreuses "lettres" qui ressemblent davantage à des dialogues imaginaires. Elles sont souvent courtes, parfois entre 10 et 20 pages, mais elles contiennent toujours une quantité impressionnante de boulets de canon rhétorique lancés par un homme qui ne partageait guère l'opinion de son temps.

Bien que le débat sur la colonisation était fréquent à cette époque, il était rare de trouver quelqu'un d'aussi radicalement opposé à la colonisation.
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