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Critique de LoupAlunettes


Dom était aux anges.
Il partageait enfin un moment de complicité retrouvé et tant attendu , avec sa meilleure amie Imogene. Son père et sa mère avaient imposés un temps famille surprise, des vacances à Rêverie Island au grand désespoir de Dominic, Toby et Miranda.
Sans en avoir averti qui que ce soit, ils avaient échangé leur résidence secondaire avec celui d'une autre famille et du coup, ils avaient du négocier dur pour chacun accepte la décision sans soulever une révolution d'adolescents. Dom restait très circonspect face à ce projet tout à fait inattendu et devant la force de persuasion du père à les mener là-bas, déployant et achetant leur vote à revers de cadeaux onéreux et High tech.
Avec son père, Dom le savait, rien ne se faisait par hasard et sa mère avait annulé son voyage d'affaire prévu à Tokyo, ça ne collait pas.
Toutefois, le père l'avait jouer fine, ils avaient invité Imogene et sa mère- à croire qu'ils pouvaient lire dans son esprit- il avait prévu également des cours de plongée pour Dom- il lisait définitivement dans les pensées-. Rêverie Island se trouvait assez proche de la zone définie par l'ordinateur Cerberus où se cachait le trésor de Yamashita.
La Dette fomentait-elle la prochaine mission à travers le père, marquant son omnipotence et une forme d'ubiquité, faisant comprendre qu'elle est avertie des projets de Dom qui invita le spécialiste Lee Marx à la chasse trésors à leur insu ?
Dom ne pouvait toutefois se sentir plus heureux, soufflant, profitant des embruns, de la sensation du vent, pourfendant les flots sur le bateau aux côté de sa belle Miranda.
Le calme avant la tempête, peut-être...
Un ronflement doublé de jet-ski se fait entendre et gronde au loin...

: Nous nous rapprochons de la chute sans faux jeu de mots car tout ce que l'on souhaite c'est que l'aventure se termine bien pour le jeune Dominic Silvagni, missionné contre son gré par la mafia …
Le tome précédent rassembla les pièces du puzzle, définissant clairement la mission ultime, la chose tant convoitée par la Dette.
Toutefois, dans l'aventure des concurrents se sont ajoutés, des personnages qui ignorent l'existence de la Dette et croisés aux premières aventures. L'auteur Philip Gwyne joue un grand jeu de hasard qui vise à nous perdre délibérément, des casting de personnages mineurs et majeurs apparaissent ci et là dans le paysage de Dom qui cependant donne l'impression d'avoir un peu plus de contrôle dur la situation. Réussissant chaque épreuve tel Hercule dans ses propres travaux, Dom prend de l'assurance dans ce jeu de manipulation invisible et mortel. Pourtant, les choses ne sont pas roses pour l'adolescent qui s'est vu renvoyé de ses précieuses compétitions sportives.
Quel crédit accordé à chaque élément, un vrai maillage de paranoïa tissé par l'auteur, qui nous met dans l'état d'esprit du héros, nous égare avec une foule d'indices à valeur, en surface, identique pour mieux nous surprendre à la fin. C'est donc bientôt la dernière ligne droite pour notre jeune compétiteur qui n'aspire qu'à en finir avec cette cavale permanente et ce lot de mystères qui l'éloigne de ses proches- nous parlons de son ami compétiteur perdu et de Miranda un peu fâché bien sûr-.
Les lecteurs remarqueront que le volume est plus épais mais cela se lit tout aussi facilement, après la course et l'escalade, Dom va affronter les flots, plongeant vers la résolution sonnante et trébuchante qui fait tourner les têtes, au point d'en venir aux armes. L'auteur sait maintenir le rythme de ses temps d'aventure, toujours aussi crédible dans les descriptions et grâce aux commentaires du héros, naturel et ordinaire, ressemblant aux autres adolescents.
Nous attendons vraiment que la lumière soit faite, que la loi du silence soit brisée sur cette drôle d'organisation qui semble comprendre plus de personnes familières qu'on ne le croit, la mère de Miranda compris peut-être.
Bonne lecture !
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