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Critique de sabine59
Contrepoint du magnifique " Peintre d'éventail ", ce recueil de haïkus se déguste, selon moi, à petites doses.
En effet, non seulement il présente de nombreux textes mais divague un peu au gré des pensées du jardinier-peintre du roman. Il est donc préférable de picorer ici et là plutôt que de vouloir aborder les poèmes d'une traite.
On retrouve les saisons, certes, cependant les thématiques propres au roman résonnent en écho: la vieillesse, la peinture, le jardin. Et comme chez les grands maîtres japonais du haïku, le prosaïque côtoie la rêverie, l'humour alterne avec la nostalgie.
Hubert Haddad nous donne même une définition fort juste du haïku :
" En dix-sept syllabes
L'essence même du rien
Sans un mot de trop"
Je voulais finir en évoquant la beauté de la première de couverture: un semis de fleurs jaunes et bleues sur fond blanc. Aussi délicat que le contenu du recueil...
En effet, non seulement il présente de nombreux textes mais divague un peu au gré des pensées du jardinier-peintre du roman. Il est donc préférable de picorer ici et là plutôt que de vouloir aborder les poèmes d'une traite.
On retrouve les saisons, certes, cependant les thématiques propres au roman résonnent en écho: la vieillesse, la peinture, le jardin. Et comme chez les grands maîtres japonais du haïku, le prosaïque côtoie la rêverie, l'humour alterne avec la nostalgie.
Hubert Haddad nous donne même une définition fort juste du haïku :
" En dix-sept syllabes
L'essence même du rien
Sans un mot de trop"
Je voulais finir en évoquant la beauté de la première de couverture: un semis de fleurs jaunes et bleues sur fond blanc. Aussi délicat que le contenu du recueil...
