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Critique de magielivres


Un petit livre que j'ai trouvé intéressant et amusant pour l'époque, on est aux antipodes de notre société actuelle.
On allait vers les années 1900, les voitures électriques allaient être abandonner au profit de celles à essence.
"Jeantaud, enfermé dans son bureau, désespérait devant ses livres de compte. L'industrie des voitures électriques mourait à petit feu, asphyxiée par le succès grandissant des voitures à pétrole."
On est en 2023, l'inverse est en train de se produire. Que faut-il en déduire, ils étaient en avance sur nous, c'est certain, mais peut-être que d'autres enjeux économiques se jouait déjà ?

"Paris, dimanche 3 juillet 1898.
Dans le jardin des Tuileries, on se bousculait sous des vélums blancs pour observer les étonnantes machines de la première Exposition internationale d'automobiles. Parmi les connaisseurs, les pétrolistes s'attardaient devant les modèles Panhard et Levassor, tandis que les vaporistes étudiaient les véhicules Bollée ; mais la majorité des visiteurs étaient simplement des curieux venus découvrir ces engins insolites. Certains s'enthousiasmaient pour la locomotion nouvelle, d'autres étaient sceptiques : "Non, vraiment, une voiture sans attelage, ce n'est pas joli."

La mécano de la Jamais Contente de Jérôme Hallier, est une histoire vrai, dixit son auteur.
Une rivalité sans répit, opposèrent, le comte de Chasseloup-Laubat, accompagné de son mécanicien, Gabriel, à Camille Jenatzy, et sa mécanicienne, Céleste. Ils étaient épris de vitesse, de records, c'était une question d'honneur. Cela dura de l'automne 1898 au printemps 1899.
Deux "électromobilistes" qui cherchaient par tous les moyens d'améliorer la forme et la vitesse de leur voiture, en vue de battre un record de vitesse.
Gabriel et Céleste, poussaient leur patron à toujours relever les défis, à se dépasser. Ils s'entendaient bien, malgré les enjeux.

Puis le premier tour de France, organisé, par le comte de Chasseloup-Laubat, pris le départ à Paris, le 15 juillet 1899.
"La veille du départ du Tour de France, les véhicules participants étaient rassemblés devant les hautes colonnes du siège de l'Automobile Club. La variété et le nombre des engins répartis en trois catégories - voitures, motocycles et voiturelles - avaient attiré un public si dense que la circulation sur la place de la Concorde était devenu impossible. Parmi la trentaine de véhicules de première catégorie, on comptait les derniers modèles Peugeot, Bollée, Panhard et Levassor, Lefebvre ou Decauville. Les chauffeurs étaient assis fièrement dans leur voiture, à côté de leur mécanicien qui les accompagnerait le long des sept étapes et des 2300 kilomètres."

Le titre et la couverture m'ont attiré, un agréable moment de lecture.



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