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Critique de Slava
Aie aie aie, ça dégringole sévèrement pour Anita... Après un neuvième tome explosif et o combien divertissant, j'en suis catastrophé par la bassesse de ce tome. Et pourtant, je savais l'échéance, le fait qu'Anita dans les derniers tomes était devenue une bête assoiffée de sexe et que la série fantastique qui a été une des pionnières de ce qu'on appelle la bit-lit, se transformait en série presque pornographique. J'ai pourtant été avertie... ce tome est vraiment bien un cran en dessous de tous les autres tomes.
Résumons : Anita revient à Saint Louis après sa pause de six mois. Mais alors qu'elle rentre d'une sortie entre amie, quelqu'un l'appelle et lui annonce que ses léopards-garous ont été capturés et détenus dans un club particulier, le Narcisse enchaîné. Tel une Wonder Woman, elle s'y rend, accompagnée par Jean-Claude et Richard pour sauver ces deniers. Sauf que comme toujours, les choses dégénèrent ... à peine sortie du club qu'elle découvre qu'elle est peut-être devenue une lycanthrope et qu'en plus, elle a hérité un pouvoir singulier, venant de Jean-Claude : l'ardeur...
L'ardeur. le truc qui va pourrir par la suite toute la saga. L'idée était bonne mais ce qui en résulte est juste catastrophique. Mais bon, j'en parlerai plus tard.
Alors qu'avons-nous à se mettre sur les dents ? Eh bien, un livre très inégal, avec des sévères défauts qui en ternissent l'ouvrage.
-D'abord, l'histoire m'a semblé très précipité. On enchaîne beaucoup de chose en un moins de temps, et parfois, les événements semble venir sans queue ni tête ! Sérieux : en un livre, on a le sauvetage des léopards-garous, la question de la nouvelle identité d'Anita, l'affrontement d'une meute et à la fin, la confrontation avec un grand méchant !
-D'ailleurs, les longueurs sont interminables, de nombreuses scènes ne servent à rien si c'est pour montrer parfois des gens tout nu.
-Anita change complètement de personnalité, de manière trop brusque et brutale. Sans vouloir la juger, sous prétexte qu'elle est possédée par l'ardeur, elle semble envoyer sa pudeur dans les orties et se livre aux mecs qu'elle trouve attirant.
-Beaucoup de scènes sensuelles qui ici perdent leur intérêt. Il n'y a que celle avec Richard qui est la plus accrocheuse si j'ose dire. Les autres m'ont vachement ennuyée quand elles m'ont pas lever les yeux d'exaspération.
-Trop de protagonistes, trop de personnages surgissant d'un coup et disparaissant d'un coup, sans qu'on ait le temps de s'y habituer. de plus, la psychologie de certains sont amoindris.
-Les vampires font figure d'accessoire, même Jean-Claude est moins imposant qu'auparavant. du coup, les autres vampires comme Asher et Damian ne sont pas exploités à leur valeur... et pour Jean-Claude, il perds son coté arrogant pour adopter un coté doux un peu "guimauve" .
-L'écriture, beaucoup trop haché et peu construite, dont la syntaxe m'est difficile. Et malgré quelques comparaisons et métaphores, je n'ai pas ressenti grand chose à la plume.
-Enfin une fin brutal et arrivant trop vite.
Pourtant, il y a quelques points positifs à noter :
-Retrouver le monde métamorphes est intéressant et d'ailleurs, la partie où Anita se confronte à la meute de Richard pour retrouver Grégory est diablement prenant.
-Les premières pages aussi étaient distrayantes, nous faisant plonger dans un univers curieux régi par un maître cruel...
-Le méchant final n'est pas aussi anecdotique, avec une personnalité flippante et d'une folie horrible. Je regrette qu'il n'apparais que vers la fin.
-J'aime bien retrouver Dolph, le policier accompagnant Anita dans ses enquêtes.
Mais bon, autant dire que le roman dégrade bien une série sympathique et ne m'a pas beaucoup plu. Et je vous avoue, j'ai peur pour la suite...
Résumons : Anita revient à Saint Louis après sa pause de six mois. Mais alors qu'elle rentre d'une sortie entre amie, quelqu'un l'appelle et lui annonce que ses léopards-garous ont été capturés et détenus dans un club particulier, le Narcisse enchaîné. Tel une Wonder Woman, elle s'y rend, accompagnée par Jean-Claude et Richard pour sauver ces deniers. Sauf que comme toujours, les choses dégénèrent ... à peine sortie du club qu'elle découvre qu'elle est peut-être devenue une lycanthrope et qu'en plus, elle a hérité un pouvoir singulier, venant de Jean-Claude : l'ardeur...
L'ardeur. le truc qui va pourrir par la suite toute la saga. L'idée était bonne mais ce qui en résulte est juste catastrophique. Mais bon, j'en parlerai plus tard.
Alors qu'avons-nous à se mettre sur les dents ? Eh bien, un livre très inégal, avec des sévères défauts qui en ternissent l'ouvrage.
-D'abord, l'histoire m'a semblé très précipité. On enchaîne beaucoup de chose en un moins de temps, et parfois, les événements semble venir sans queue ni tête ! Sérieux : en un livre, on a le sauvetage des léopards-garous, la question de la nouvelle identité d'Anita, l'affrontement d'une meute et à la fin, la confrontation avec un grand méchant !
-D'ailleurs, les longueurs sont interminables, de nombreuses scènes ne servent à rien si c'est pour montrer parfois des gens tout nu.
-Anita change complètement de personnalité, de manière trop brusque et brutale. Sans vouloir la juger, sous prétexte qu'elle est possédée par l'ardeur, elle semble envoyer sa pudeur dans les orties et se livre aux mecs qu'elle trouve attirant.
-Beaucoup de scènes sensuelles qui ici perdent leur intérêt. Il n'y a que celle avec Richard qui est la plus accrocheuse si j'ose dire. Les autres m'ont vachement ennuyée quand elles m'ont pas lever les yeux d'exaspération.
-Trop de protagonistes, trop de personnages surgissant d'un coup et disparaissant d'un coup, sans qu'on ait le temps de s'y habituer. de plus, la psychologie de certains sont amoindris.
-Les vampires font figure d'accessoire, même Jean-Claude est moins imposant qu'auparavant. du coup, les autres vampires comme Asher et Damian ne sont pas exploités à leur valeur... et pour Jean-Claude, il perds son coté arrogant pour adopter un coté doux un peu "guimauve" .
-L'écriture, beaucoup trop haché et peu construite, dont la syntaxe m'est difficile. Et malgré quelques comparaisons et métaphores, je n'ai pas ressenti grand chose à la plume.
-Enfin une fin brutal et arrivant trop vite.
Pourtant, il y a quelques points positifs à noter :
-Retrouver le monde métamorphes est intéressant et d'ailleurs, la partie où Anita se confronte à la meute de Richard pour retrouver Grégory est diablement prenant.
-Les premières pages aussi étaient distrayantes, nous faisant plonger dans un univers curieux régi par un maître cruel...
-Le méchant final n'est pas aussi anecdotique, avec une personnalité flippante et d'une folie horrible. Je regrette qu'il n'apparais que vers la fin.
-J'aime bien retrouver Dolph, le policier accompagnant Anita dans ses enquêtes.
Mais bon, autant dire que le roman dégrade bien une série sympathique et ne m'a pas beaucoup plu. Et je vous avoue, j'ai peur pour la suite...
