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Critique de Hedrankopaline


Après le tome 1, le tome 2.
Deux petits pas dans le vaste univers d'Anita Blake, mais comme on dit outre-Manche, et outre-Atlantique aussi : so far so good.
Entre temps, j'ai vu une photo de l'auteure qui ressemble étrangement à son héroïne, qu'elle a sans doute moins créée que fantasmée… Si ça ne me paraît pas très mature, ça n'empêche pas Laurell d'avoir de bonnes idées et de se montrer très créative, vaudou, zombies, vampires et des prostituées en chaise roulante, que du bon quoi.
A part une scène que j'ai trouvée peu crédible. Et qui n'a rien à voir avec une faille dans la création de cet univers fantastique peu à peu dévoilé, mais quelque chose qui peut se transposer à notre monde bien à nous. Ou pas, justement. Je ne vois certainement pas les agents de la police cautionner qu'on s'amuse avec des morceaux de cadavre éparpillés façon puzzle pour se prouver qu'on a la plus grosse, petit jeu débile entre Anita et un type dont j'ai oublié le nom. Manquerait plus qu'ils soient partis à faire la farandole sur la scène de crime avec l'intestin. Y'en aurait eu pour toute la brigade. Et après, ils auraient fait un concours de ballon en soufflant dans les vessies. Si on rajoute des tuyaux, on peut se faire des cornemuses ! C'est à peu près aussi surréaliste. Au milieu d'un roman fantastique, faut le faire. Ça a cassé le moment et écorné la logique du personnage, pourtant très humaine, selon moi.
Aussi, il y a Jean-Claude. Je n'ai pas réagi au sujet de son blaze quand j'ai lu le premier tome, je continuerai donc à me taire. C'est tellement le Jules vampirique qu'on voit arriver de loin, on sent que ça va finir en copulade avec Anita en moins de tome qu'il ne m'en faudrait pour reproduire la tour Babelio avec toute la collection. Je jure solennellement que je posterai une photo de ma construction si ces deux-là ne finissent pas très vite plus intimes. Pour en revenir au Jean-Claude, je ne comprends pas pourquoi ce recyclage. J'explique : Son archétype et les relations pseudo-conflictuelles mais quand même libidineusement intéressées avec la protagoniste, on les retrouve à la pelle dans d'autres oeuvres de n'importe quel genre. Je suis mitigée quant à la tournure bateau que va prendre leur romance…
C'est dommage parce que Laurell sait planter une ambiance, soigner l'atmosphère, mener une histoire et nouer les fils de l'intrigue bien comme il faut. En fait, il ne manque pas grand-chose pour que ses romans soient vraiment géniaux si elle ne se laisse pas aveugler par ses fantasmes. Je ne sais pas à quoi ça tient, cette bonne recette littéraire. Je trouve qu'il y a une originalité, ce qu'on appelle un supplément d'âme peut-être, qui fait que nous vivons les situations et que les personnages sortent de la dimension papier.
Un bon mélange des genres entre surnaturel et enquête policière.
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