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Critique de finitysend


Dans ce premier tome P F Hamilton met en place de façon soignée un nouvel univers : le Commonwealth .

Un univers qui est subtilement diffèrent de celui de l'aube de nuit même si les fondamentaux de l'auteur sont bien là :
Libéralisme puissant aux commandes et expansion coloniale . Mine de rien ces textes posent assez en profondeur la question du politique en lien avec l'économique.

600 planètes colonisées dans cet univers en effet et une foule de personnages , bien cernés même si c'est pour quelques pages d'existence fréquemment et c'est très agréable.

Cette mise en place est très soignée , l'univers est absolument solide et une mystérieuse menace pointe déjà à l'horizon ( pourquoi un astre disparait contre toutes logiques et subitement de l'horizon spatial observable ?) , avec sa dose de suspens lancinant , avec ce gout très anglo-saxon pour la théories du complot .
Cet univers est aussi riche en détails qu'il est crédible alors que bien des aspects devrait entrer en contradiction avec toute vision rationnelle des choses.
Le résultat est un récit d'une grande cohérence , ainsi que un récit qui foisonne de vie , d'actions et de dépaysements divers .

L'auteur fait cohabiter comme à son habitude le merveilleux scientifique avec par exemple cette société spatiale du rail qu'il imagine avec les trains express qui franchissent les portails , avec des aspects hard science appréhendés solidement .
Avec dans ce cycle entre autre , une sphère de Dyson .

Je ne ferais pas à l'auteur le reproche de supposées longueurs , si on aime les courts récits je suppose que l'on sait que l'on doit aller voir ailleurs .
Personnellement cela me convient très bien ces longueurs qui transforment la lecture de ces textes en longues ballades rythmées et éperdues .
Ce n'est donc presque jamais un défaut avec P F Hamilton , à mon humble avis , sauf peut-être quelques fois , quand les récits s'enlisent occasionnellement dans des ramifications policières , généralement solides mais pas toujours très avenantes.

Avec le recul je suis cependant convaincu que ce solide et long étayage des textes de l'auteur , contribue grandement au charme de ses romans même si pour parler franchement cela complique terriblement les relectures.

Les différences entre le Commonwealth et la confédération (de L'aube de la nuit) sont intéressantes et suffisamment nette pour avoir l'impression d'être ailleurs , et la longueur du texte est assez justifiée finalement car ces deux sociétés sont des vrais sujets et pas seulement des décors .
C'est plein de questions essentielles qui sont posées derrière de francs moments de distraction , la liberté , la sociabilité des individus , les choix affectifs , l'adaptation des individus aux environnements sociaux et autres …

Mais bon ...certains préfèrent la concision .
Des longueurs peut-être , mais pas de délayages ....
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