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Critique de 3447


Le sentiment premier à la fin de cette lecture : je me sens triste. J'ai l'impression que ce tout dernier chapitre a été bien trop rapide, j'aurais voulu en voir tellement plus et qu'on réponde à davantage de questions… et il me manque certaines scènes que j'attendais pourtant dans ce tome… Et puis, vraiment, j'ai l'impression que tout le tome avait un bon rythme, était suffisamment détaillé, et la fin me paraît trop brève en comparaison, condensée. Même si le livre avait tout de même un bon rythme, comme les précédents, et que les rebondissements étaient encore présents avec leur lot d'émotions ! Mais que d'émotions… Et il faut bien l'avouer : je déteste les fins de sagas ! Ce n'est pas qu'elles ne me plaisent pas ou soient mal écrites, c'est plutôt que je déteste dire au revoir aux personnages et à un monde que j'apprécie tellement, qui a su me faire voyager et oublier ma vie pour le temps de la lecture. Donc, comme toujours, c'est difficilement que je referme le dernier tome de « Merry Gentry ».

J'aurais voulu revoir certains des personnages (je pense notamment à Jeremy que j'ai adoré dans chaque tome où il est apparu) et j'aurais voulu en voir davantage sur certains (Doyle… Frost… Rhys… Sholto…) et vraiment, pour ce tome, je ne me vois pas ne choisir qu'un personnage qui a su gagner mon adoration. Habituellement – ne pouvant jamais n'en choisir qu'un – j'en sélectionne quatre, mais cette fois je pense en rajouter un de plus : Rhys, Doyle, Sholto, Frost, Galen. J'aurais tellement voulu les voir plus… et en apprendre plus… Mais déjà je me réjouis d'en avoir appris davantage sur Rhys, d'avoir vu grandir Galen et évoluer Sholto. Mais ce n'est clairement pas suffisant ! Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant attachée à des personnages et que je n'avais pas trouvé une saga aussi addictive. Même Andais est parvenue à remonter légèrement dans mon estime, toutefois, Taranis est clairement un être détestable pour lequel j'aurais souhaité une autre fin…

En parlant de fin, bien que celle du livre me donne un goût de terminée, il reste beaucoup de questions. Concernant les Gobelins ? Concernant l'immortalité ? Concernant la Déesse ? Tout n'est pas achevé. En commençant le livre j'avais l'impression de lire une histoire « après la fin » dans le sens « après la fin des contes » donc « après le happy ending » qu'on avait vu dans le tome 7. Toutefois, à la fin du tome je me rends compte que ce n'était pas non plus une fin, c'était une extension, et le conte reste lancé avec des possibilités d'évolution. Ainsi, l'histoire reste en branle, vivace, et quelque part c'est à nous d'en inventer la suite. Tout comme nous ignorons ce qui arrive au prince et à la princesse des contes de fées, une fois mariés et ayant « beaucoup d'enfants », ici nous voyons des princes et une princesse, des enfants, mais le conte continue. On imagine qu'ils auront droit au « et ils vécurent heureux » mais avant cela de nouvelles péripéties leurs arriveront sûrement. Et c'est ce qui fait que je ne suis pas déçue par cette fin, je trouve qu'elle colle au projet de base du récit : se baser sur les contes et les légendes. Je trouve que c'est une belle façon de clore une histoire qui ne peut pas vraiment avoir de fin, car tout comme un conte qui évolue et traverse les âges, sans cesse réinventé et poursuivi, que nous aimons croire existant dans un autre monde, se déroulant seul et sans notre intervention, les personnages de « Merry Gentry » continueront à évoluer dans cet autre monde, à vivre et finiront heureux dans cette hypothétique fin qui n'existe pas vraiment car jamais elle ne sera écrite, leur accordant ainsi l'immortalité.
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