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Critique de belette2911


Comment cela se fait-il que j'aie oublié de lire le tome 4 de la saga des "Détectives" ? Je ne sais pas, mais je pourrai chanter, en imitant Johnny ♫ J'ai oublié d'le lire, j'ai oublié d'le lire ♪ (sur l'air de "J'ai oublié de vivre").

Un crime a eu lieu dans la cour d'un immeuble : la femme a été défenestrée.

Toutes les fenêtres donnent sur la cour et pourtant, personne n'a rien vu, tout le monde dormait, épuisé, éreinté par une dure journée de travail.

Le commissaire Bec se retrouve devant une impasse, mais il est tenace, il cherche les détails, ce qui cloche, ce qui ne va pas… Et ce qui cloche, c'est ce clochard qui vivait dans la cour de l'immeuble et qui a disparu.

Si je n'ai pas vraiment apprécié les dessins assez anguleux des visages et les grosses rouflaquettes des hommes (dont celles du commissaire Bec), le scénario, par contre, m'a époustouflé et jusqu'au bout, il m'a tenu en haleine, m'apportant son lot de surprises inattendues.

Le commissaire Bec n'est pas un causant, il parle peu, mais réfléchi beaucoup, est méticuleux et droit dans ses bottes. Il a un sacré caractère et n'hésite pas à tenir tête au divisionnaire, lui rappelant toutes ces affaires qu'il a résolues parce qu'il ne s'est pas contenté de la facilité et qu'il a persévéré, qu'il n'a rien lâché.

La femme défenestrée est celle d'un collègue de la Mondaine et le divisionnaire voudrait que l'on avance plus vite dans la résolution de ce crime, pour ne pas fâcher le collègue, qui possède des copains haut placés (mais jamais plus haut que leur cul, comme le disait Audiard).

Nous sommes dans les années 30 (1930 pour ceux qui penseraient que l'on se trouve dans le futur) et les ambiances de ces années sont bien rendues, avec les petits troquets où l'on vous sert des potées aux lentilles et des gros demi. Les policiers sont un petit peu caricaturaux, mais il reflètent bien ce qu'était la maison poulaga à l'époque : gros godillots et pas toujours de la cervelle.

Une bédé ambiance années 30, une excellente bédé policière, où le scénario a été bien pensé, réfléchi, bien mis en scène et où rien n'est comme on pourrait le penser.

Même si les rouflaquettes du commissaire Bec sont moches à mourir, j'ai aimé le suivre dans son enquête, lui, son pardessus et sa pipe.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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