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Critique de Sallyrose
Cet essai raconte comment nous sommes passés de fourrageurs-cueilleurs à utilisateurs de smartphones.
Dans un langage très simple et avec des exemples très imagés pour faciliter la compréhension du lecteur, l'auteur aborde les aspects anthropologiques, sociologiques, historiques et j'en passe qui ont caractérisé l'évolution de l'homo sapiens.
Fascinant, ce récit nous apprend, entre autres choses, comment nous sommes devenus sédentaires, pourquoi la culture et l'élevage ont remplacé la cueillette et la chasse, les circonstances qui ont amené à la création de la monnaie, le rôle des religions, mais aussi l'avènement du concept de l'avenir, le caractère incontournable de l'uniformisation, etc.
La conclusion est inattendue. Comme tout récit scientifique, la fin de l'ouvrage ne répond pas à des questions mais au contraire en pose.
La principale concerne la mise en perspective du progrès et du bonheur. Vaste sujet dont nous ne sommes pas près de faire le tour, le progrès scientifique, notamment, étant trop récent et la notion de bonheur semble toujours devoir restée subjective.
Cet ouvrage a beaucoup de succès et il se comprend. Nous sommes toujours curieux de connaître nos origines et cet essai a pour grand mérite d'être accessible.
L'auteur est Professeur d'Histoire à l'Université hébraïque de Jérusalem. Il publie en France Homo deus, une brève histoire de l'avenir le 6 septembre. J'ai hâte.
Dans un langage très simple et avec des exemples très imagés pour faciliter la compréhension du lecteur, l'auteur aborde les aspects anthropologiques, sociologiques, historiques et j'en passe qui ont caractérisé l'évolution de l'homo sapiens.
Fascinant, ce récit nous apprend, entre autres choses, comment nous sommes devenus sédentaires, pourquoi la culture et l'élevage ont remplacé la cueillette et la chasse, les circonstances qui ont amené à la création de la monnaie, le rôle des religions, mais aussi l'avènement du concept de l'avenir, le caractère incontournable de l'uniformisation, etc.
La conclusion est inattendue. Comme tout récit scientifique, la fin de l'ouvrage ne répond pas à des questions mais au contraire en pose.
La principale concerne la mise en perspective du progrès et du bonheur. Vaste sujet dont nous ne sommes pas près de faire le tour, le progrès scientifique, notamment, étant trop récent et la notion de bonheur semble toujours devoir restée subjective.
Cet ouvrage a beaucoup de succès et il se comprend. Nous sommes toujours curieux de connaître nos origines et cet essai a pour grand mérite d'être accessible.
L'auteur est Professeur d'Histoire à l'Université hébraïque de Jérusalem. Il publie en France Homo deus, une brève histoire de l'avenir le 6 septembre. J'ai hâte.
