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Critique de Mouche307


Les éphémères, c'est nous, les humains mortels, vus par Adèle Salazine, qui nous ressemble mais vieillit si lentement qu'elle semble ne pas pouvoir mourir. Pensez, elle est sur terre depuis le XVIe siècle ! Avec sa jeunesse éternelle, elle s'interroge sur les comportements de ces humains dont la vie est si courte.
Les personnages de ce roman sont nombreux et nous ne lisons que leur correspondance, le plus souvent électronique. Tous gravitent autour de l'étrange couple formé par Clarisse et Johann. Elle, hypocondriaque par crainte du SIDA ne supporte aucun contact physique. Lui, ouvertement homosexuel, multiplie les conquêtes et les nuit de débauche. Grands amis, ils décident sur un coup de tête de se marier, suscitant ainsi toute une gamme de sentiments divers chez leurs proches qui fait le bonheur de l'esprit d'entomologiste d'Adèle.
Mais une autre difficulté s'ajoute, Delphine, une proche amie de Clarisse, a déjà rencontré Adèle plus de quarante ans auparavant, et si l'une a vieilli, l'autre pas. Qu'adviendrait-il si elles se croisaient de nouveau ?
Les échanges épistolaires, mais pas seulement, vont bon train dans ce roman, la forme en est originale et je ne saurais dire ce qui y fait défaut. Pourtant, malgré le bon moment de lecture, il me semble y manquer quelque chose que je ne pourrais identifier. Peut-être que les nombreux personnages diluent l'intrigue et que l'on passe trop facilement de l'un à l'autre pour les apprécier suffisamment.
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