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Critique de LiliGalipette


Frère Lapin et Frère Renard sont devenus amis, mais le second garde toujours un oeil sur le premier, au cas où ce dernier cacherait un trésor. Mais la bonne entente n'est que façade, chacun essayant de jouer les pires tours à l'autre. « Y a encore des fous sur la terre, heureusement ! Sans eux, ne sais pas ce que je deviendrais. » (p. 16) Frère Lapin fait des farces et des entourloupes à tout le voisinage. « Frère Renard veut sa peau, Frère Busard aussi, et maintenant Soeur Vache ! Mais ce n'est pas demain qu'ils l'attraperont ! » (p. 37)

Comme il est étonnant de retrouver des histoires et des schémas déjà connus ! Par exemple, un renard qui piège un loup en lui faisant croire qu'il peut pécher avec sa queue, ça ne vous rappelle pas le roman de Renart ? Ici, c'est le lapin qui se fait piéger et perd sa queue, ce qui explique pourquoi il a un appendice aussi court. J'ai retrouvé un peu des fables de la Fontaine et des contes de Ma mère l'Oye dans ces histoires, avec toujours le même plaisir quand le lapin se joue de ses prédateurs.

Ces contes sont issus du folklore africain apporté par les esclaves noirs. L'auteur a entendu ces histoires sur la plantation de ses parents quand il était enfant et il a voulu en conserver une trace. Après leur publication, ces contes ont rencontré un immense succès en Amérique et sont devenus des classiques de la littérature enfantine nord-américaine.
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