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Critique de florigny
Lire La femme d'un homme a été une étrange expérience car à aucun moment, je n'ai éprouvé la moindre émotion. En réfléchissant un peu - j'aime vivre dangereusement -, je crois qu'un lecteur lambda ne peut pas ressentir de compassion pour des personnages qui en sont dépourvus. En effet, Jodi et Todd sont désincarnés, ils sont juxtaposés sans rien partager, ils gèrent la déliquescence de leur couple comme une panne de lave-vaisselle, juste un ennui mécanique, auquel il conviendra de trouver une solution. Ou pas.
Ils ne sont vraiment pas sympathiques ces deux-là, en gros, on se moque de ce qui leur arrive. Jodi est psychologue, mais il ne suffit de parler de psychologie et d'avoir fait les études ad-hoc pour saisir les nuances de l'âme humaine. D'ailleurs, elle n'a que 3 ou 4 patients filtrés, refusant les bipolaires, schizophrènes, suicidaires, addicts au jeu ou à l'alcool, dépressifs, trop complexes pour en encombrer sa patientèle. Proactive (?), elle se borne à conseiller d'aller dans une salle de sports, améliorer son apparence comme mettre des lentilles de contact ou aller chez le coiffeur, faire des petits gestes qui pourraient avoir des effets exponentiels, tout ce que conseille une copine sans que ça coûte un bras. A la maison, même tableau, elle tapote les coussins d'un canapé ou prépare un bol d'Ovomaltine et ce faisant, prétend être une maniaque de l'ordre domestique inféodée à son homme. Bien que le mot “rituel” soit souvent employé, il ne recouvre rien. Chacune des activités minimales de Jodi ressemble à un hobby.
Todd ne vaut pas mieux et quand selon ses propres mots, il se met « dans le pétrin », on s'en fiche comme du reste. Il n'y a rien à tirer de cette histoire qui n'a aucun sens, et les rebondissements plaqués à la truelle aboutissent à un épilogue flou, sans davantage d'intérêt que ce qui le précède. Seul Freud le chien tire son épingle du jeu et se montre sympathique. Insuffisant !
Ils ne sont vraiment pas sympathiques ces deux-là, en gros, on se moque de ce qui leur arrive. Jodi est psychologue, mais il ne suffit de parler de psychologie et d'avoir fait les études ad-hoc pour saisir les nuances de l'âme humaine. D'ailleurs, elle n'a que 3 ou 4 patients filtrés, refusant les bipolaires, schizophrènes, suicidaires, addicts au jeu ou à l'alcool, dépressifs, trop complexes pour en encombrer sa patientèle. Proactive (?), elle se borne à conseiller d'aller dans une salle de sports, améliorer son apparence comme mettre des lentilles de contact ou aller chez le coiffeur, faire des petits gestes qui pourraient avoir des effets exponentiels, tout ce que conseille une copine sans que ça coûte un bras. A la maison, même tableau, elle tapote les coussins d'un canapé ou prépare un bol d'Ovomaltine et ce faisant, prétend être une maniaque de l'ordre domestique inféodée à son homme. Bien que le mot “rituel” soit souvent employé, il ne recouvre rien. Chacune des activités minimales de Jodi ressemble à un hobby.
Todd ne vaut pas mieux et quand selon ses propres mots, il se met « dans le pétrin », on s'en fiche comme du reste. Il n'y a rien à tirer de cette histoire qui n'a aucun sens, et les rebondissements plaqués à la truelle aboutissent à un épilogue flou, sans davantage d'intérêt que ce qui le précède. Seul Freud le chien tire son épingle du jeu et se montre sympathique. Insuffisant !
