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Critique de Renod


La journée avait pourtant débuté sous les meilleurs auspices... Maria s'étire langoureusement dans son lit. La porte d'entrée claque, signe que son abominable mari est parti au travail. Bon débarras. Elle a devant elle une longue journée de farniente. Elle prend un bain chaud, revêt son peignoir en soie quand soudain elle tombe nez à nez avec deux cambrioleurs. La voilà contrainte de leur remettre ses bijoux, ses liquidités et d'ouvrir le coffre de la chambre. A l'intérieur, surprise ! un sachet d'un kilo de cocaïne confié provisoirement au couple par un dealer. Maria est effrayée et troublée par le regard insistant d'un deux truands. Une fois le duo parti, elle appelle la police sans rentrer dans tous les détails. Pour Charlie Resnick, cette affaire s'inscrit dans une série de cambriolages menée par une équipe très prudente et très bien renseignée. L'enquête s'annonce compliquée.

Cambriolages, vols à l'étalage, trafic de drogue… les affaires traitées par la Police judiciaire de Nottingham sont ordinaires mais non dépourvues d'intérêt. John Harvey parvient à mêler ces différentes intrigues de manière équilibrée sans que jamais l'intensité ne baisse. Plutôt que de se focaliser sur le héros de la série, même si on apprend à mieux le connaitre, il multiplie les points de vue : Charlie, les membres de son équipe, son directeur, les truands, les « victimes » du cambriolage… Chacun apparait avec ses petits tracas du quotidien et prend place dans les rouages du scenario. Resnick incarne un policier massif qui se fie à son intuition (bon dans cette histoire, on peut carrément parler de divination) et n'est pas sans nous faire penser à un célèbre commissaire du Quai des orfèvres. "Les étrangers dans la maison" est un roman policier de facture classique mais porté par un style souple et une technique narrative maitrisée, ce qui le rend très agréable à lire.
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