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Critique de florencem


J'avoue que ce tome neuf était vraiment pas mal. Il sort clairement du lot vis-à-vis des autres, et je ne vais pas m'en plaindre. J'aimerais d'ailleurs que cela se poursuive et que la mangaka choisisse de vraiment faire évoluer ses personnages, en incluant dans ses aventurettes, plus de profondeur. Je vais être franche mais depuis le début les délires juste pour les délires, je ne vois pas trop l'intérêt. Surtout que l'humour est très lourd dans le manga. Heureusement l'histoire de fond à de quoi éveiller mon intérêt.

Et là clairement, Bisuko Hatori décide de creuser un peu plus ses héros et de casser les images qu'ils essayent de nous renvoyer depuis le début. Nous avons moins l'impression d'être les jeunes femmes qu'ils reçoivent au club, et plus des amis qui comprennent enfin les vraies personnalités qui se cachent derrière les masques. Et c'est plaisant car tout de suite, le manga devient moins superficiel et les héros plus attachants.

Dans la lignée des précédents tomes, nous commençons par un flashback nous montrant comment les jumeaux ont intégré le club. Je crois qu'il ne nous manque plus que Mori maintenant. Kaoru et Hikaru ont toujours été, comme Kyoya, un peu à part. Des petits démons qui n'hésitent pas à tourmenter leur entourage. Ils ne font pas dans la dentelle, c'est le moins que l'on puisse dire, et ils peuvent parfois se montrer cruels. Ici, on arrive encore mieux à cerner pourquoi ils sont comme cela. Avec Haruhi, on a pu voir les jumeaux changer. Elle n'hésite pas à les remettre à leurs places. Mais avec Tamaki, cela a été encore plus loin. Il a réussi à les convaincre qu'ils n'avaient pas à faire semblant, qu'ils étaient un tout et en même temps deux personnes tout à fait différentes. Et il est tenace notre cher Tamaki, si bien qu'il parvient à percer la carapace des frangins malgré leurs airs peu engageants. le petit sourire de Kyoya au passage, veut tout dire d'ailleurs. Une seule vignette qui nous montre combien la tête pensante de la bande sait quel effet le "baron" a sur les autres.

La suite permet encore une fois de prouver que Tamaki n'est pas qu'un rigolo. La présence d'une nouvelle élève (qui ressemble encore à toutes les autres... grrr...) fait ressortir un instinct très protecteur chez Tamaki. On comprend vite que la demoiselle lui rappelle sa mère. le gang l'apprenant tout le monde se montre au petit soin avec la princesse. Cette dernière en profite et abuse largement du club, mais comme à son habitude Bisuko Hatori se sert de cela pour nous montrer qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences. C'était une aventure plutôt mignonne à de nombreux niveaux. L'histoire de la princesse était attendrissante, car au final, tout ce qu'elle voulait c'était l'attention de son frère, et les garçons montrent qu'ils sont de très bons amis, en voulant faire plaisir à Tamaki sans trop le montrer.

La fin du tome reste dans la même veine avec un Tamaki malade qui reçoit la visite du club. Entre chamailleries, petite remise en place et gestes d'affection un peu étrange, on voit le groupe de plus en plus soudé. Cela fait plaisir à voir, même si la relation que Tamaki a avec son père est toujours pour moi trop bizarre. J'ai du mal avec le fait que ce dernier se moque constamment de son fils et se montre un papa poule en même temps. Cela manque de crédibilité et je ne sais pas mais je trouve cela un peu glauque aussi... Encore un trait d'humour pour lequel je ne suis pas réceptive.
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