Les Lames

J'ai commencé avec un peu d'appréhension, sentiment vite conforté à la lecture des premières dizaines de pages, puis du survol. Infini bavardage sans fin ni rémission et d'étalages des niaiseries des pintades adolescentes. Bon, on a zigouillé une ado, est-ce bien raisonnable, pour autant, de faire souffrir le lecteur avec cette logorrhée vide et factice, ces jacassements qui se veulent des dialogues, de la psychologie de “brèves de comptoirˮ. Comme devant un ciel anglais, on espère que “ça va se leverˮ, et bien non, ça ne se lève pas. Si encore il pleuvait. Non ce pudding indigeste reste sur l'estomac. Il doit y avoir des amatrices pour ce genre de prose chez les lectrices de “Elleˮ qui lui ont attribué leur “grand prixˮ. On a les admiratrices qu'on peut. Tous les dégouts sont dans la nature.