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Critique de bdelhausse


Osons avouer que ce genre de roman nous donne l'impression de l'avoir déjà lu et relu. Ou plutôt vu et revu. C'est typiquement le genre de scénario qui remplit des téléfilms comme on en voit sur certaines chaînes. Un peu d'action, un peu de mystère, de la romance, de belles filles, de beaux gars du FBI, des mafiosi, un ranch, une petite fille, etc. Cela vous parle? Clairement, ce genre de pitch fait partie de notre ADN de spectateur ou de lecteur.

Tommie McCloud est psychologue. Elle revient (car Tommie est une femme) dans le ranch familial suite à la mort de son père, ex-marshall et riche propriétaire de terres sur lesquelles s'étalent des puits de pétrole, des éoliennes et du bétail. La mère de Tommie perd un peu la boule. Elle est placée en HP. Tommie a une soeur, un frère décédé et pleins de secrets à débrouiler... car elle reçoit une lettre de la femme d'un mafioso, lui disant qu'elle est sa fille... de là, on part sur une longue enquête mettant en jeu les éléments cités plus haut. Tout y passe. Très cliché, certes, mais finalement assez efficace. On ne s'ennuie pas, mais on n'atteint pas vraiment des sommets.

On est dans de l'Americana 100% pur boeuf... ranchs, FBI, casquettes, flingues à la ceinture (on est au Texas), programme de protection de témoins, règlements de compte, baseball (j'avais oublié), etc. Mais Julie Heaberllin nous fournit un polar que je qualifierai "à l'ancienne"... en ce sens qu'elle a un style assez direct. Chez Heaberlin, on prend un café, point à la ligne. On roule en voiture. Actuellement, on nous bassinerait sur 2 pages avec la mouture, le type d'arabica, le gobelet en carton, la mousse, la plantation, le type de caisse, le cuir des sièges, l'artisan italien qui a tanné le cuir, etc. Julie Heaberlin avance dans son récit, crânement, bien ancrée sur le fil du récit. de temps en temps elle digresse un peu, mais cela reste dans l'optique du récit. C'est déjà ça.

Bref, cela reste plaisant.

Cela dit, la 4è de couverture mentionne le fait que l'autrice a reçu une telle lettre, je m'attendais donc à quelques informations plus biographiques en postface. Mais à part une très fugace mention dans les remerciements, Julie Heaberlin ne fait pas référence à son vécu.
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