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Critique de Bobo1001


Il y a peut-être un petit malentendu entre le titre du livre, les attentes d'un public sur ce sujet (les miennes en tout cas) et le contenu du livre. Si la Florence des Médicis fait rêver, c'est sans doute en raison de la place plus qu'éminente de Florence dans l'histoire artistique et culturelle. Mais Jacques Heers était un historien en particulier de l'économie, non du politique comme Boucheron, de son imaginaire comme Elisabeth Crouzet-Pavan ou de la culture comme Pastoureau. Bref là on s'attend à Botticelli ou Masaccio ou a des lettres de change.
Je caricature un peu mais il fait savoir que le livre, qui s'appuie sur une très solide documentation (mais cite peu les historiens récents toutefois) ne fait des rares incursions dans le domaine artistique qui n'est pas sa tasse de thé semble-t-il. Etonnamment le livre explique qu'il est bien difficile de faire l'histoire des clans au Moyen-âge, s'y attelle mais en se cantonnant à ses aspects les plus arides, à l'image de ces arbres généalogiques miniatures dont je ne vois guère à quoi ou qui ils peuvent servir.
Par ailleurs le livre, qui bien évidemment présente tout de même un vrai intérêt pour qui s'intéresse à la période est curieusement fichu. Un début passionnant qui est une profession de foi contre l'histoire marxiste des annales (en gros). Pourquoi pas. Mais ensuite le livre ses révèle aussi austère que ceux qui ont pu être écrits à cette période. Ensuite le livre est par moment bavard avec de longs tunnels, mais également, par moments, curieusement construit. Tel ce chapitre sur Cosme de Médicis à partir de son retour d'exil en 1434 qui inclut de longs développements sur la banque des Médicis avant 1400....
Bref un livre qui prétend en fanfare démystifier tout un tas de choses autour de la Florence de la Renaissance (et c'est parfois intéressant il est vrai), mais qui se révèle d'un abord plutôt aride pour une collection qui vise un public assez large finalement.
Par contre si vous avez un devoir à faire sur l'économie à Florence au 14ème siècle pour la fac, alors nickel !
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