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Critique de okang
Catch-22 est un ensemble d'absurdités et de grotesques au sein d'un unité de l'armée américaine en Italie durant la Seconde Guerre mondiale.
L'ouvrage publié en 1962 par Joseph Heller est une satire inspirée de son expérience personnelle, par ailleurs.
Il a choisi un personnage principal Yossarian, un Arménien, pour démontrer probablement que dans cet ensemble d'officiers blancs, anglo-saxons et chrétiens, l'Autre qu'est Yossarian est à l'image de ses origines : un rebelle différent de tous ces hommes.
Le style est difficile d'entrée : beaucoup d'échanges courts, des phrases qui se répètent, un style qui devait plaire à l'époque mais qui s'avère fastidieux aujourd'hui. Les nombreux personnages font perdre le sens de la lecture.
Les personnages sont globalement antipathiques, les officiers surtout. Les femmes sont souvent du bétail pour ces hommes, mais aussi des victimes et des hystériques au point de devenir une farce macabre avec la « putain de Nately » (les femmes n'ont pas de nom souvent) qui poursuit Yossarian jusqu'à la dernière page (on s'attend d'ailleurs à la chute puisqu'on sent que l'auteur a voulu en faire presque un gag de cartoon à la Tex Avery).
Yossarian est parfois sympathique, mais apparaît quand même aussi antipathique. Une illumination apparaît à la fin sur son lit d'hôpital après un interminable roman où se croisent tant d'individus antipathiques. On se croirait dans le film postérieur au livre, "Affreux sales et méchants", notamment dans la description du petit peuple italien.
Des passages sont quand même très drôles, notamment la réflexion politique du vieux maquereau pendant les orgies sexuelles des soldats.
Catch-22 est malheureusement pénible à lire et à finir (l'envie de Yossarian de taper une mère pauvre avec son bébé est inutile), ne suscitant pas l'envie de connaître la fin. Je me suis dit à plusieurs reprises que je n'allais pas finir l'ouvrage, mais ma conscience – tel un odieux colonel Cathcart – m'a poussé à renouveler mes missions de lecture…
L'ouvrage publié en 1962 par Joseph Heller est une satire inspirée de son expérience personnelle, par ailleurs.
Il a choisi un personnage principal Yossarian, un Arménien, pour démontrer probablement que dans cet ensemble d'officiers blancs, anglo-saxons et chrétiens, l'Autre qu'est Yossarian est à l'image de ses origines : un rebelle différent de tous ces hommes.
Le style est difficile d'entrée : beaucoup d'échanges courts, des phrases qui se répètent, un style qui devait plaire à l'époque mais qui s'avère fastidieux aujourd'hui. Les nombreux personnages font perdre le sens de la lecture.
Les personnages sont globalement antipathiques, les officiers surtout. Les femmes sont souvent du bétail pour ces hommes, mais aussi des victimes et des hystériques au point de devenir une farce macabre avec la « putain de Nately » (les femmes n'ont pas de nom souvent) qui poursuit Yossarian jusqu'à la dernière page (on s'attend d'ailleurs à la chute puisqu'on sent que l'auteur a voulu en faire presque un gag de cartoon à la Tex Avery).
Yossarian est parfois sympathique, mais apparaît quand même aussi antipathique. Une illumination apparaît à la fin sur son lit d'hôpital après un interminable roman où se croisent tant d'individus antipathiques. On se croirait dans le film postérieur au livre, "Affreux sales et méchants", notamment dans la description du petit peuple italien.
Des passages sont quand même très drôles, notamment la réflexion politique du vieux maquereau pendant les orgies sexuelles des soldats.
Catch-22 est malheureusement pénible à lire et à finir (l'envie de Yossarian de taper une mère pauvre avec son bébé est inutile), ne suscitant pas l'envie de connaître la fin. Je me suis dit à plusieurs reprises que je n'allais pas finir l'ouvrage, mais ma conscience – tel un odieux colonel Cathcart – m'a poussé à renouveler mes missions de lecture…
