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Critique de Ladilae
Magirie et Lihsil voyagent ensemble depuis cinq ans, arnaquant les villages. La jeune femme se prétend « chasseuse de morts » et débarrasse les villageois des vampires qui leur posent problèmes, rôle joué par son compagnon. Lasse de cette vie, elle achète une taverne dans une petite ville côtière, Miiska, et elle, Lihsil et Chap, l'étrange chien du demi-elfe, vont y vivre. Seulement leur arrivée ne plaît pas aux vampires vivant déjà sur place dans l'anonymat. Débute alors une guerre sans merci entre les deux camps qui, en fin de compte, se ressemblent et ne veulent qu'une chose : vivre en paix.Ce roman a été une vraie surprise. Après le début un peu laborieux, je me suis fait entraînée par le récit. Plus que l'histoire en elle-même, ce sont les personnages qui m'ont attirés. L'auteur multiplie les points de vue et il n'y a aucun personnage principal. Ils ont tous une place importante. Au fil du récit, on apprend à les connaître. Barb et JC Hendée ont su créer des personnages attachants de par leur passé souvent douloureux et les raisons qui les poussent à agir. En fin de compte, je me suis trouvée bien embêtée quand j'ai réalisé que les méchants n'étaient pas vraiment méchants et que les gentils avaient pas mal de choses à se reprocher. Finalement, les deux camps veulent tous les deux vivre tranquillement, sans qu'on les dérange et la peur que l'autre vienne détruire tout ça les pousse à attaquer. Ce qui, bêtement, les amène à détruire eux-mêmes leur propre tranquillité.Si tout le roman a été excellent, la fin n'en a été que plus époustouflante. Après presque quatre cent pages où l'intérêt n'a fait que monter crescendo, l'épilogue donne presque envie de hurler quand on n'a pas le deuxième tome sous la main.Une vraie réussite. Il a été quasiment impossible de lâcher ce livre !
