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Critique de Erik_


Erik_
05 septembre 2020
Nous commençons par une espèce de prologue d'une dizaine de pages qui démarre très fort pour nous montrer que le milieu de la protection rapprochée n'est pas sans danger avec la profusion des dernières armes high tech à la disposition de tout gosse (sic!). Puis, passer cette épreuve musclée, on fait la connaissance des différents personnages qui composent l'agence privée Damoclès.

On s'attache assez rapidement à ces gardes du corps d'un nouveau genre. La bd va plus loin que le concept car elle offre via un débat télévisé une interrogation légitime sur la nécessité de telles agences privées devant la flambée de violence et devant le terrorisme.

L'efficacité est de mise dans ce premier album avec ce mélange d'action et d'intrigue. On évolue au sein d'un milieu luxueux: de belles filles, de belles voitures, de belles villas... le dessin est plus que correct avec son trait fin et réaliste par le dessinateur de Golden Cup.

Encore une fois le scénariste qui est actuellement l'un de mes préférés fait des merveilles au niveau de ce thriller contemporain avec une entrée en matière prometteuse. Les scènes sont d'une très grande fluidité. le final abuse tout de même un peu car c'est dépourvu de subtilité.

Maintenant sur le fond, il y a quelque chose qui me chiffonne profondément. Cette agence a pour mission de protéger les plus grosses fortunes de la planète. En effet, les riches sont jalousés et il faut les protéger contre les mécréants. Quand une organisation qui prend le nom ô combien symbolique de l'armée de Sherwood souhaite faire pression contre les multinationales qui pillent sans vergogne les matières premières des pays du tiers-monde afin de modifier les règles; l'auteur semble prendre leur défense.

L'un des héros dira même qu'il déteste Robin des Bois, celui qui volait aux riches pour donner aux pauvres. Soit! Mais nos héros vont devoir se mettre à protégés l'un des enfants super-gâtés et franchement infect d'un milliardaire nanti et antipathique ayant des liens de financement avec cette agence. Ah oui, j'oubliais: ce richissime homme d'affaire dirige une industrie d'armement. Je crois rêver! C'est franchement puant ou j'ai rien compris? J'espère avoir des éclaircissements au second tome...

On peut être emballé par une bd qui possède tout les attraits sur la forme mais il faut quand même s'interroger sur le fond, question de moralité !
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