AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Henri-l-oiseleur


Avec ce volume, et l'étape du cycle qui suit la mort de Leto II, Dune prend un tout autre tournant : les romans n'auront plus de héros unique, dont la stature éclipse presque tous les autres et dont l'histoire est véritablement l'intrigue du roman. Odrade, Teg et les autres, dans les deux derniers romans, sont d'abord et avant tout les membres d'un Ordre, d'une collectivité qu'ils servent et dont ils sont représentatifs, même quand ils se révoltent. En face, les Matriarches sont elles aussi un groupe actif, une puissance collective d'où émergent des personnages individuels, mais peu individualisés. Aussi le lecteur aura-t-il plus de mal, en l'absence de héros marquant, à entrer dans ces volumes plus exigeants, qui envisagent le destin, l'histoire, la politique sous l'angle des groupes et non plus des personnes. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle, et le résultat est à la hauteur des difficultés littéraires que l'auteur a surmontées.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}