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Critique de HORUSFONCK


Ces Archives Hergé, commencées avec le mythique Tintin au pays des Soviets, répondaient au désir de Hergé de faire cesser les éditions pirates de ces versions noir et blancs devenues introuvables.... Elles permirent aussi à Hergé de montrer son travail de graphiste d'avant-guerre, ou ses albums (à tirages infiniment moindres) comportaient plus de cent pages!
On se rend compte, en comparant avec les albums redécoupés en 62 pages et mis en couleur, du travail phénoménal accomplis par l' auteur (aidé d'Edgard-Pierre Jacobs) pour refaire une série cohérente et modernisée!...
Les décors du château de Klow, dans le sceptre d'Ottokar, ainsi que les costumes de gardes avaient une connotation trop "british", à laquelle vint remédier la "patte de Jacobs" dans ces décors et costumes "balkanisés.
Pour l'Île Noire, l' édition couleur aurait pu être juste remaniée avec des véhicules et costumes plus conformes aux années 30 en Grande Bretagne...La modernisation façon sixties de cet album en 1965, opérée en grande partie par Bob de Moor, n'est pas la meilleure chose qu'ai fait Hergé! le lecteur un peu attentif à la série fait un bond de trente ans dans le futur, puis de trente an en arrière à l'album suivant!
Une des raisons de la dépression d' Hergé, au sortir de la guerre, fut ce travail acharné à redécouper sept albums, en même temps qu'il dessinait trois épisodes nouveaux.




















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