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Critique de Montecristof


Jeune homme dégourdi, grand gaillard sûr de son charme, William Verhulst est borgne depuis son enfance. de ce fait, adolescent il a échappé à l'enfer puisqu'il a eu 20 ans en Juillet 18. Il promène son indécision dans les années 20 et se laisse séduire par les nouveaux pangermanistes quand leur toute puissance s'imposera en Belgique à la fin des années 30.
Verhulst, chaud lapin finalement marié à Mientje, une protestante pieuse avec qui il a eu trois enfants, va devenir un collabo très impliqué, jusqu'à endosser l'uniforme nazi et à occuper des fonctions officielles répressives dans la Belgique occupée.

Le livre nous conte son ascension, la difficulté pour sa famille à vivre les inquiétantes sympathies du père dans les années de guerre puis le tourbillon de la dégringolade quand le vent a tourné, la fuite en Allemagne, enfin le retour en Belgique de la famille, disloquée quand Verhulst fut capturé, jugé et enfermé après la capitulation de l'Allemagne.
Ce sinistre parcours est édifiant mais j'ai eu du mal à me passionner. J'avoue même que j'ai été tenté de "lâcher l'affaire" plus d'une fois, peut-être à cause de la surabondance de détails, du style un peu trop neutre et parfois presque...besogneux, enfin de la complexe rivalité entre les belges flamingants et les francophones.

On m'a présenté ce bouquin dans une table ronde en mentionnant l'exemple de "Lacombe Lucien", l'excellent film de Louis Malle qui m'avait marqué en son temps.
Je m'attendais donc à plus de ressenti de ma part, plus en tous cas que l' impression d'ennui teinté d'un vague dégoût que me laisse ce long, loooong récit.
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