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Critique de Mimeko


Eva Bruhns, la plus jeune fille de Edith et Ludwig, propriétaires d'une auberge restaurant très appréciée dans une rue populaire de Francfort. Eva est interprète allemand-polonais et elle est contactée pour remplacer un interprète qui doit officier lors d'un procès devant juger des responsables du camp d'Auschwitz...En ce début des années soixante, ce procès divise, pourquoi remuer le passé, pourquoi dépenser autant d'argent pour ce procès qui débouchera sans nul doute par des acquittements, l'eau ayant coulé sous les ponts et les témoins de plus en plus rares n'ayant plus la précision des dates ou des lieux des sévices...Lors de ce long procès, la vie et les convictions et certitudes de la jeune Eva vont à jamais être bouleversées en côtoyant les témoins, les avocats, les accusés que, pour certains, elle connait bien, ses parents qui ont peu être connu certains évènements sans vraiment les combattre, ou encore son rapport avec son fiancé qui voit d'un mauvais oeil l'émancipation de cette jeune femme qu'il ne reconnaît plus et qui veut s'affirmer dans ce travail d'interprétation même s'il est douloureux.

Un roman d'Annette Hess, scénariste de Berlin 56 et Berlin 59, et qui, avec ce premier roman revient sur l'après nazisme, lors d'un procès organisé pour établir des culpabilités et si possible des condamnations pour les victimes d'Auschwitz. Par le biais d'une interprète, témoin privilégiée, le lecteur est au coeur des méandres juridiques, des doutes, des témoins qui ne peuvent oublier mais dont la mémoire est défaillante... Un roman qui aborde ces thèmes, des personnages bien dépeints mais les digressions dans la vie personnelle de l'héroïne, souvent hors propos ralentissent le rythme et on finit par m'ennuyer, j'ai souvent perdu le fil de l'intrigue en me demandant où elle voulait en venir avec plusieurs développements qui n'aboutissent pas vraiment David Miller dont on n'a plus de nouvelles, sa soeur aînée Annegret et son action à l'hôpital...).
la maison allemande est un roman intéressant pour son thème mais dont le traitement délayé aurait pu être un peu plus percutant avec une centaine de pages en moins.
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