AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de thedoc


Dans les années cinquante, aux Etats-Unis, la ségrégation raciale fait rage. Dans les Etats du sud, tout est fait pour que les Blancs et les Noirs restent séparés.
En 1954, la Cour suprême des Etats-Unis fait voter une loi qui rend inconstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. Désormais, les Noirs pourront bénéficier du même enseignement que les Blancs. L'égalité doit d'abord se marquer dans l'éducation. C'est ainsi, qu'en 1957, neuf étudiants afro-américains, sélectionnés à partir de leurs résultats et leur comportement, doivent faire leur première rentrée scolaire dans le lycée central de Little Rock, dans l'état de l'Arkansas. C'est avec le personnage de Molly Costello (inspiré de la vraie étudiante Melba Pattillo) que débute le récit de ces événements inspirés de faits réels. Les chapitres se partagent entre le personnage de Molly et celui de Grace, jeune lycéenne blanche, très éloignée au début des turbulences que provoque cette politique d'intégration. On suit ainsi les pensées de chacune : d'un côté Molly, tous les jours insultée et agressée, déchirée entre le doute, la colère et l'espérance ; d'un autre côté Grace, frivole et légère, uniquement soucieuse de sa popularité, mais qui au fil du temps va réaliser combien toute cette violence est intolérable et vaine.
Ces deux jeunes filles que tout oppose vont toutes les deux vivre une année qui les changera à jamais.

L'auteur aborde cet événement essentiel de l'histoire de la ségrégation raciale avec une écriture simple et touchante. Les deux jeunes filles, qui vont fêter leur 16 ans, leur sweet sixteen, l'âge où l'on quitte l'enfance pour devenir une vraie jeune femme, sont dépeintes avec les doutes et les émotions de cet âge. Les actes de racisme, les insultes, la violence des réactions, les humiliations subies, y sont également décrits avec beaucoup de réalisme.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}