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Critique de lectiole
J'ai acheté récemment les deux tomes de "Marion" de Yuu Hikasa d'occasion.
À l'époque de sa sortie, il me tentait, mais de nombreux avis précisaient, grosso modo et pour pasticher les Nuls : "c'est bien, mais pas top !"
Or les graphismes sont très réussis. Comme la série ne comporte que deux tomes, il manque certains éclaircissements, notamment quant à la bande d'enfants des rues qui entourent Marion, comme dans "Oliver Twist", sans être orphelins et donc sans raison valable ou expliquée de voler avec Marion dans les rues de la capitale, hormis l'intérêt de Yuu Hikasa pour les romans de Dickens ou pour Gavroche ? Des références à d'autres mangas, d'autres oeuvres, ce manga en est rempli : Marion est orpheline comme Candy, élevée par des bonnes soeurs, jusqu'à son adoption. Mais on est en 1939-1940, à Paris, et Marion, en lieu et place d'une famille d'accueil, se retrouve dans une maison close. Elle s'enfuit rapidement, mais reste traumatisée par les hommes. Ça pourrait être sordide, mais ça n'est qu'un élément de l'histoire. La France va bientôt être occupée. Marion a la chance de se voir proposer un rôle dans un spectacle, mais on comprend que les motivations de son bienfaiteur, par ailleurs gentil, ne sont pas forcément aussi honnêtes que lui. le dernier chapitre marque l'entrée en scène de deux nouveaux protagonistes. En peu de pages, Yuu Hisaka raconte beaucoup, mais de manière limpide. Rendre simple une intrigue complexe et fournie n'est déjà pas si facile et le faire avec de belles illustrations en nous immergeant dans le contexte est une performance qu'il faut saluer.
Lien : https://www.instagram.com/fo..
À l'époque de sa sortie, il me tentait, mais de nombreux avis précisaient, grosso modo et pour pasticher les Nuls : "c'est bien, mais pas top !"
Or les graphismes sont très réussis. Comme la série ne comporte que deux tomes, il manque certains éclaircissements, notamment quant à la bande d'enfants des rues qui entourent Marion, comme dans "Oliver Twist", sans être orphelins et donc sans raison valable ou expliquée de voler avec Marion dans les rues de la capitale, hormis l'intérêt de Yuu Hikasa pour les romans de Dickens ou pour Gavroche ? Des références à d'autres mangas, d'autres oeuvres, ce manga en est rempli : Marion est orpheline comme Candy, élevée par des bonnes soeurs, jusqu'à son adoption. Mais on est en 1939-1940, à Paris, et Marion, en lieu et place d'une famille d'accueil, se retrouve dans une maison close. Elle s'enfuit rapidement, mais reste traumatisée par les hommes. Ça pourrait être sordide, mais ça n'est qu'un élément de l'histoire. La France va bientôt être occupée. Marion a la chance de se voir proposer un rôle dans un spectacle, mais on comprend que les motivations de son bienfaiteur, par ailleurs gentil, ne sont pas forcément aussi honnêtes que lui. le dernier chapitre marque l'entrée en scène de deux nouveaux protagonistes. En peu de pages, Yuu Hisaka raconte beaucoup, mais de manière limpide. Rendre simple une intrigue complexe et fournie n'est déjà pas si facile et le faire avec de belles illustrations en nous immergeant dans le contexte est une performance qu'il faut saluer.
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