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Critique de Floccus



Douze enquêtes lues ou relues avec grand plaisir, perplexité devant la treizième. J'ai trouvé que tout sonnait faux dans ce Premier aigle. A commencer par les personnages principaux. Jim Chee fait preuve d'un acharnement dans l'aveuglement qui ne lui ressemble pas. Joe Leaphorn est aux prises avec des questionnements qu'on ne lui aurait jamais imaginé. Sans compter cette manie de Tony Hillerman d'appeler sans cesse ce dernier le Légendaire Lieutenant, surnom ridicule à la limite de l'ironie. Comme s'il était soudain mal à l'aise avec eux, ne savait plus comment prendre le virage de la retraite de Leaphorn et la nouvelle dynamique que cela entraîne. N'eussent été l'hommage rendu aux policiers morts dans l'exercice de leur fonction et les remerciements de début d'ouvrage qui donnent un cachet d'authenticité, j'en viendrai presque à croire que ce n'est pas Tony Hillerman qui a écrit cet épisode. C'est fouilli, c'est brouillon, ça frise la mauvaise romance. L'écriture donne l'impression de rassembler minutieusement tous les éléments clés de la série, voire d'appuyer avec insistance dessus pour que ce soit accessible aux nouveaux lecteurs, mais sans coeur. le sentiment d'infériorité de Chee, la nostalgie de Leaphorn, le piège tendu par Chee à Janet, les multiples répétitions scientifiques sur la transmission de la peste, les colonies réservoir, que tout cela est lourd ! La grâce n'y est pas…

La lectrice assidue note juste que Bernadette Manuelito et Jim Chee ont été mutés à Tuba City, que Franck Sam Nakkai arrive à la fin de sa vie et que Jim et Janet se séparent irrémédiablement… et espère une suite plus en phase avec la profondeur de cet univers.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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