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Critique de Floccus
Le fil conducteur de base, qui donne envie d'ouvrir le livre, arrive vite à essoufflement. L'argumentation est presque toujours la même : un enfant de 5 ans aurait peut-être pu faire la même chose, mais il n'y aurait pas mis la même signification que l'artiste : “La plupart des enfants adorent créer des collages mais seraient incapables d'intégrer les allusions subtiles de Dove.”
C'est un curieux milieu que celui de l'art contemporain, où l'intention prime sur le résultat, où le geste l'emporte sur l'oeuvre. Un milieu qui questionne, réinvente les norme s artistiques pour sortir la société de sa torpeur et tente de bousculer le badaud lambda, mais dont on entend peu d'échos dans la sphère culturelle de base.
Il y a des phrases qui m'ont laissée pantoise, comme : “Le minimalisme naît en réaction au “débordement subjectif” de l'expressionnisme abstrait, et marque un regain d'intérêt pour le constructivisme.” (26) Les courants artistiques foisonnent, aux noms plus tarabiscotés les uns que les autres : tachisme, art informel, suprématisme, Fluxus, process art, néoplasticisme, colour field, ready made... Si j'en inventais un et que je le calais dans la liste, la plupart des gens n'y verrait que du feu ! Quand on a pas la culture ad hoc, c'est un labyrinthe.
J'ai cependant adoré parcourir ce livre. J'ai appris foule de choses, découvert nombre d'artistes dont je ne connaissais même pas le nom. Les illustrations sont attrayantes et même si le livre est d'un format moyen, mettent bien les oeuvres en lumière. La progression chronologique met en valeur les liens entre les artistes et le contexte socio-politique de l'oeuvre, souvent nécessaire pour en comprendre toutes les implications. Dieter Roth, Vassily Kandinsky, Joan Miro, le dadaïsme ou Louise Bourgeois m'ont interpellée, et je fouillerai plus avant.
C'est un curieux milieu que celui de l'art contemporain, où l'intention prime sur le résultat, où le geste l'emporte sur l'oeuvre. Un milieu qui questionne, réinvente les norme s artistiques pour sortir la société de sa torpeur et tente de bousculer le badaud lambda, mais dont on entend peu d'échos dans la sphère culturelle de base.
Il y a des phrases qui m'ont laissée pantoise, comme : “Le minimalisme naît en réaction au “débordement subjectif” de l'expressionnisme abstrait, et marque un regain d'intérêt pour le constructivisme.” (26) Les courants artistiques foisonnent, aux noms plus tarabiscotés les uns que les autres : tachisme, art informel, suprématisme, Fluxus, process art, néoplasticisme, colour field, ready made... Si j'en inventais un et que je le calais dans la liste, la plupart des gens n'y verrait que du feu ! Quand on a pas la culture ad hoc, c'est un labyrinthe.
J'ai cependant adoré parcourir ce livre. J'ai appris foule de choses, découvert nombre d'artistes dont je ne connaissais même pas le nom. Les illustrations sont attrayantes et même si le livre est d'un format moyen, mettent bien les oeuvres en lumière. La progression chronologique met en valeur les liens entre les artistes et le contexte socio-politique de l'oeuvre, souvent nécessaire pour en comprendre toutes les implications. Dieter Roth, Vassily Kandinsky, Joan Miro, le dadaïsme ou Louise Bourgeois m'ont interpellée, et je fouillerai plus avant.
