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Critique de Bazart


Dans les rues de la Havane, hier et aujourd'hui, la vie de plusieurs danseuses se croisent.

Aujourd'hui celle d'Amanda qui rêve de devenir une grande ballerine.

Hier, celle de Manuela qui a abandonné son rêve et celle d'Alicia Alonso.

Cette dernière a vraiment existé et est une véritable légende dans son pays : d'abord par sa grâce sur scène et dans les plus grands rôles du répertoire, ensuite parce qu'elle est devenue aveugle jeune mais a continué à danser, ensuite parce qu'elle a joué un grand rôle dans l'histoire de la danse à Cuba fondant le Ballet national de Cuba et créant le style de l'école cubaine.
Mêlant fiction et réalité, passé et présent, Alicia revient à la fois sur l'importance de la danse à Cuba (il existe même un musée national de la danse) et sur l'histoire du pays.
Au fil des pages, l'album évoque l'arrivée au pouvoir de Castro, les camps de travail pour les homosexuels, les ecclésiastiques et ceux qui s'opposaient trop au régime, la délation instituée en système, la précarité économique.
On a aimé :
-la beauté des illustrations de Mayalen Goust et ses couleurs presque "vintage" sur certaines plages
-le portrait croisé de ces 3 danseuses et la dure réalité de la danse qui demande discipline et travail constant
-le focus sur Fernando Alonso, Alicia primera ballerine assoluta et le concept de cubinidad
-la façon dont sont suggérées les rapports ambigus entre le pouvoir cubain et les artistes
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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