AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de FabtheFab


Dans le Nottinghamshire, Daniel Lever part une semaine avec son père Richard dans un centre de loisirs, le Leisure World avec ses chalets en bois et sa bulle tropicale, son lac artificiel et ses chaînes de restaurants. Ses parents viennent de divorcer car sa mère est amoureuse du médecin de famille, Dan les a surpris malencontreusement lors d'un incident technique qui a relié la caméra de vidéosurveillance du commerce du rez-de-chaussée de leur immeuble à leur télévision. Il en a tellement été traumatisé que son père n'a pas mis longtemps à comprendre et celui-ci lui a extorqué des aveux tant et si bien que Dan a le sentiment d'avoir causé la rupture de ses parents.

Durant ces vacances, il rencontre dans ce centre de vacances, Alexandria Cocker dite Lexi qui est morte deux années auparavant, victime d'un psychopathe, Marcus Fielding. Il est seul à la voir et à passer ses journées avec elle à discuter, ce qui lui pose évidemment quelques problèmes car il est surpris plusieurs fois en train de parler seul. Mais Dan a une seule obsession, empêcher Lexi d'être assassinée quand le passé se reproduit chaque année le même jour lors du passage à l'heure d'hiver quand la journée dure vingt-cinq heures et que le centre de vacances organise une fête mémorable durant laquelle Lexi est capturée par son ravisseur puis emmenée dans la forêt. Son père, pourtant alcoolique et quelque peu perturbé par sa séparation, va pourtant lui venir en aide.

Un roman tout à fait troublant car il s'agit certes d'un fait divers sordide mais le suspense est lié au rituel de répétition chaque année du meurtre de la jeune fille que le héros veut empêcher. Il apparaît donc comme un adolescent perturbé, ce qui n'est pas non plus totalement faux, ses parents viennent de divorcer, il est en situation de surpoids et il est harcelé à l'école. Cette expérience va l'amener à grandir.
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}