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Critique de Yvan_T


L'affaire de Kaijin X du tome précédent n'était qu'à moitié résolue. Ryô Saeba avait déjà démasqué l'auteur des lettres de menaces envers cette starlette de quinze ans qui débute dans le monde du showbiz. Reste à déjouer les plans d'un tueur connu sous le nom de Renard d'Argent, qui compte bien définitivement réduire au silence cette jeune passionnée de photographie.

Dans la deuxième histoire, City Hunter doit s'occuper de Maki Himuro, une ravissante et jeune prodige du violon qui s'avère être la protégée d'Umibozu. C'est d'ailleurs cet ancien mercenaire qui engage Ryô afin de préserver le futur de cette jolie orpheline dont le prochain concert pourrait bien se terminer sur une fausse note.

Ce nouveau récit permet de remettre l'aspect policier de la série en avant. le retour d'Umibozu aux avant-postes fait à nouveau pencher la balance vers les enquêtes. Rattrapé par une ancienne histoire de guérilléros, il fera d'ailleurs une première allusion au passé de Ryô, dont les origines restent obscures. Mais, ce concurrent nettoyeur, adepte de solutions plus radicales, entretient aussi l'humour assez caractéristique de "City Hunter" grâce à des déguisements peu discrets et une phobie paralysante qu'il dévoilé ici pour la première fois. de plus, Ryô, qui avait déjà tant de mal à éviter les coups de massues de sa partenaire, doit maintenant également échapper aux pièges ingénieux de ce chauve aux lunettes de soleil, qui ornait déjà la troisième couverture de cette série.

Au niveau du graphisme, l'auteur continue de s'amuser comme un fou en plaçant délibérément son personnage principal dans des situations de plus en plus délicates (et tendues), et en accumulant les expressions caricaturées des différent protagonistes et les interactions avec le lecteur. Poussés par l'incroyable énergie sexuelle de ce nettoyeur professionnel et rythmés par les coups de maillets incessants de Kaori (qui atteignent ici 100 mégatonnes), les différents récits baignent inlassablement dans cet humour qui se nourrit du dessin de Tsukasa Hojo. Par contre l'ajout intermittent de rouge aux planches en noir et blanc reste assez indigeste et les belles créatures que notre garde du corps doit protéger ont tendance à trop se ressembler au fil des albums.
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