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Critique de Nastasia-B


Wagner, vous connaissez ? TA-TAM, TA-TA-TAM ! TA-TAM, TA-TA-TAM ! TAM ! La chevauchée des vaches-qui-rit… ou le caprice des dieux, un des deux. Quoi qu'il en soit, les dieux se montrent assez capricieux et nous mettent du Wagner plein les oreilles dès le début de ce troisième tome de l'édition bilingue de l'Iliade.

Patrocle a juste eu le temps de signer de son sang : « Homère m'a tueR____ » Et Hector, non content de ses exploits et d'avoir Zeus avec lui en profite pour dérober les armes de Patrocle, qui sont en fait celles d'Achille, forgées rien que pour lui par Héphaïstos en personne.

Alors ça ferraille à tout va, on lutte à mort pour garder le cadavre de Patrocle, les Ajax font le ménage, mais la saleté résiste. C'est une mêlée sauvage à Troie contre Huns. Les Grecs plient mais ne rompent pas. N'empêche qu'on envoie discrètement quelqu'un prévenir Achille de la mort de Patrocle. Si seulement ça pouvait le décider…

Soudain… un grand cri… un tonnerre sorti d'une bouche… Un dieu ? non, pas tout à fait, mais c'est tout comme. C'est la douleur d'Achille qu'on vient d'entendre. Patrocle, c'était son ami, son frère, pour ainsi dire son sang. Tiens ? mais il pleut !

Non, ce sont les larmes d'Achille… grosses comme des fleuves… Il est effondré, Achille. Il a les yeux rouges et la bave à la bouche et ce tremblement dans ses mains… c'est la colère d'Achille, ce sont ses phalanges qui crient vengeance…, mais que peut faire Achille ? N'empêche qu'à l'écoute de ce hurlement, notre ami Hector a eu comme un frisson dans le dos…

Pas plier, les gars, pas plier. Ce sont les dieux qui décident… aujourd'hui on gagne, demain on perd…, après demain ? Allez savoir… le destin, ça s'appelle. On va y mettre tout notre coeur et le destin choisira… Des braves vont mourir, des braves vont rester… mais je ne vous en dirai pas plus.

La clôture en beauté de l'Iliade, une dernière belle empoignade, des apports culturels à foison et… un petit regret : l'envie de connaître la suite qu'on ne connaîtra jamais puisqu'elle est perdue à tout jamais, engloutie dans le grand intestin de l'histoire des oeuvres disparues… Mais ceci n'est bien sûr qu'un vil avis, la toute petite chose qui sort du grand intestin de l'histoire des oeuvres disparues, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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