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Critique de PavlovaY_hc21


La violence domestique, l'intimidation et l'humiliation des femmes sont un sujet brûlant à notre époque. C'est ce de quoi l'auteur Marie Christine Horne dans son livre « Le cri du lièvre » veut nous parler.

L'histoire commence par le voyage habituel de la protagoniste - Manu dans la forêt pour chercher des champignons, ce qui lui donne l'opportunité de quitter cet endroit infernal appelé «sa maison». Cette fois Manu ne rentre pas chez elle, elle reste errante dans la forêt, espérant rester seule avec la nature un peu plus longtemps et loin de son mari, du monstre. Sur son chemin, elle rencontre un lièvre, qui essaye désespérément d'échapper au piège, et plus tard d'autres filles, qui comme elle souffrent de la violence et tentent de s'en échapper.

L'oeuvre est extrêmement intéressant, car il décrit une problème urgente: la souffrance de la violence domestique des femmes et leur cri "tranquille" avec une demande d'être sauvées. Et surtout, c'est le fait que ce type de la violence ne se prête pas à la publicité. Par exemple, lorsque Manu rencontre d'autres femmes, elle comprend leurs états, leur colère, la haine à leurs maris, mais voit aussi qu'elles crient en silence à ce sujet. Ils ont peur de parler au public de tout cet enfer.

de plus, l'idée même de l'histoire est très intéressante: fuir ou mourir. Cela est présenté au moment où le protagoniste, se promenant simplement dans la forêt, décide de fuir le tourment qu'il a vécu, de courir le plus loin possible de sa maison, de son mari. Cela fait même craindre au lecteur le sort future inconnu du personnage, ses actions et aventures futures.

L'autre chose qui attire dans ce livre est la description incroyable des sentiments des personnages. La façon dont l'auteur utilise avec compétence les diverses d'expressions littéraires, dont qu'il travaille avec des adjectifs donne au lecteur la compréhension complète des émotions des héros de l'oeuvre: par exemple, quand Manu dit «L'état des planches, vermoulues et bancales, me rappelait ma vie qui tombait en ruines. Nous étions identiques». En utilisant ces mots comme la comparaison, l'auteur transmet parfaitement toute l'horreur que la jeune fille avait vécu.

Il y a beaucoup de sens dans ce livre, ce qui peut en quelque sorte affecter sur les lecteurs.
Et finalement vous ne resterez pas indifférent avec les personnages.
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