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Critique de mag290781


Tout ce qui est rouge de Marie-Christine Horn. Livre lu dans le cadre de l'opération masse critique. Merci à Babelio et aux éditions l'Age d'homme de m'avoir sélectionnée.
Pour le coup c'est une première je n'ai pas le souvenir d'avoir lu un ouvrage issu de la littérature suisse auparavant.

L'ensemble de ce roman tourne sur deux thèmes majeurs: l'Art brutal et la psychiatrie.

Nous partons donc pour la Suisse aux environs de Lausanne:

Au sous sol de l'Hôpital psychiatrique la Redondiere se trouve une unité dédiée aux pathologies les plus graves: Onze véritables fous, cinq femmes et six hommes ( tueurs, violeurs, pédophiles...) y sont isolés pour de longues années. Hannibal Lecter aurait pu y avoir sa place sans problème. L'auteur, très précise, prendra le temps de présenter chacun d'entre eux. Après les patients passons au personnel...
Leur quotidien est difficile, les résidents sont imprévisibles, durs à maîtriser.
Les insultes et tentatives d'attaques sont monnaies courantes. Nicolas Belfond est responsable de cette unité depuis cinq ans. Cet ancien champion de kickboxing est dans sa vie privée un véritable prédateur à femmes, il enchaine les aventures d'un soir et ne peut pas s'empêcher de séduire tout ce qui bouge cela même quant il est déjà en couple. Il est secondé par Luc Dessibard dit "le Vieux", vingt six années d'ancienneté et par Mathieu Scybox arrivé depuis peu.

Après cette longue description détaillée voulue par l'auteur des lieux et de son fonctionnement pour nous mettre dans l'ambiance il est temps de lancer l'intrigue....

Le corps d'une ancienne employée de l'hôpital ,Irène Volluz a été retrouvé dans les bois. La mise en scène est méthodique : Elle portait une perruque rose, une robe qui n'était pas elle et a été mutilée au niveau pubis tel un meurtre de Jack l'Éventreur. C'est là que le second thème entre en scène...
En effet, il semblerait que le meurtrier ait reproduit une scène tirée d'un tableau de l'artiste Josef Hofer issu de l'art brut. Il s agit de créations exécutées par des personnes indemnes de culture artistique des productions de marginaux ou de malades mentaux : peintures sculptures, calligraphies... Ils dessinent sous l'impulsion de moment avec ce qui leur tombe sous la main.

Ensuite tous les ingrédients d'un thriller classique sont là: des victimes qui s'enchaînent, des mise en scène macabres et des corps mutilés, rapports d'autopsies, un inspecteur qui mène l'enquête et les médias qui mettent la pression. le mélange prend bien.
L'art brut, la curiosité l'emporte je n'ai pu m'empêcher de taper les noms des artistes cités afin de voir leur oeuvre. Toutes les références aux artistes d'art brut sont vraies. Sachez pour info que Leurs oeuvres citées sont visibles au musée de l'art brut à Lausanne. Bonne lecture !
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