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Critique de NicolaK


Vouloir toucher les étoiles est le premier livre de MIke Horn que je lis.
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Je voulais ma dose de frissons en suivant l'auteur, alors débutant en alpinisme, qui avait entrepris le projet extrême de gravir quatre 8000 mètres à la suite, sans oxygène, sans porteurs et sans cordes.
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C'est ainsi que je conçois l'alpinisme, du reste, bien loin du tourisme à la mode, "vas-y que je te fais l'Everest rapidos avec un maximum de confort et garantie de succès." comme si c'était possible.
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Bref, Mike Horn envisage d'enchaîner le Gasherbrum 1, le Gasherbrum 2, le Broad Peak et le redoutable K2, mais pas tout seul.
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Trois himalayistes réputés et guides de haute montagne, Jean Troillet, Fred Roux et Olivier Roduit l'accompagneront.
L'aventurier nous entraîne donc dans ce périple, mais pas seulement.
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Il nous raconte aussi son enfance, ses rapports avec son père, lequel l'a toujours incité à se dépasser.
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"Tant que tu as les pieds sur terre, tu peux atteindre les étoiles..."
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Parallèlement, il évoque ses autres aventures et mentionne ses autres livres, ce qui m'a fait sourire.
Nous plongeons aussi dans sa vie privé, son amour inconditionnel pour sa femme Cathy, qui l'encourage et l'assiste à distance.
Il parle de ses deux filles, qu'il ne voit pas beaucoup, mais c'est la vie qu'il a choisie.
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J'ai bien aimé ce livre.
Personnellement, ce qui m'intéressait surtout c'était l'escalade par elle-même, et j'ai un peu manqué d'adrénaline parce que l'auteur ne s'est pas vraiment attardé sur les difficultés rencontrées, les émotions, les ressentis.
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Il y a cependant eu quelques passages intenses qui m'ont coupé le souffle, et je ne regrette pas d'avoir parcouru ce livre.
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La plume est fluide. J'ai eu comme une impression d'urgence, phrases courtes, incisives, qui vont droit au but.
On passe très vite d'une chose à l'autre, le rythme est très plaisant.
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Ai-je besoin de parler des paysages ? Magnifiquement décrits par Mike Horn, on a très envie de s'y rendre toutes affaires cessantes.
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