AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jamiK


Un garçon vivant dans une famille pas vraiment sympathique reçoit une lettre qui l'envoie dans une école un peu spéciale, avec un personnel enseignant avec des airs de vampires, loups-garous et autres êtres fantastiques. Ça vous rappelle quelque chose j'imagine. le roman d'Anthony Horowitz dont est adapté cette bande dessinée est antérieur à Harry Potter et on y trouve beaucoup de similitudes.

David rencontre Jill et Jeffrey dans le train qui les amènent dans cette mystérieuse école, ils vont se lier d'amitié et ainsi pouvoir s'entraider.

L'histoire est assez plaisante, mais pas extraordinaire non plus : On maintient les enfants dans une école de sorciers sans leur dire qu'il s'agit d'une école de sorciers ? Voilà de quoi entretenir une bonne paranoïa, mais c'est assez bancal comme argument et ne doit sa justification qu'à apporter du suspense au récit, et toute l'histoire ne tient que sur ce fait.

Je ne suis pas non plus totalement convaincu par le graphisme que j'ai trouvé élégant mais assez figé et trop neutre avec l'abus de dégradés numérique, pas de contraste entre les moments d'action et les moments de calme, si bien que le rythme est assez plat et haché.

L'argument d'avoir été précurseur d'Harry Potter n'en fait pas une oeuvre remarquable pour autant, il y a assez peu d'inventions, d'intensité, c'est peut-être dû à l'adaptation qui n'est pas tout à fait au point, mais j'ai le sentiment qu'en y apportant plus d'inventions originales et de parallèles avec notre système éducatif réel, JK Rawlings, qui s'en est sans doute inspiré, a su insuffler à ce genre de récit un peu plus d'excitation.

Une lecture pas vraiment satisfaisante, le thème de l'école de sorciers est tellement galvaudé aujourd'hui, qu'il faut une sacré dose d'originalité pour sortir du lot (comme Chihuahua par exemple). Maxe L'Hermenier a été bien plus inspiré en adaptant “la Rivière à l'envers” de Jean-Claude Mourlevat. Ressortir un roman jeunesse qui a été “amélioré” par JK Rawlings n'était sans doute pas nécessaire, même si cette adaptation a le mérite de rendre à César ce qui appartient à César.
Commenter  J’apprécie          281



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}