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Critique de Didjmix


Jusqu'à presque la fin, je me demandais si je m'étais trompé en entamant ce livre : je croyais que notre célèbre rabbin allait nous parler de l'insoutenable situation Israel-Palestine. Alors bien-sûr, son sacerdoce oblige, elle prend position sur l'inacceptable journée du 7 oct. 2023 à travers des conversations inventées, et intéressantes (puisque justement les conversations ont été remplacées par les armes). 7 oct : acte terroriste qui n'est pas défendable comme tout acte terroriste. Bien-sûr, elle ressasse surtout le passé et la victimisation du peuple juif, victime d'un génocide, qui, certainement rappelle de mauvais souvenirs. Évidemment. Comme d'habitude. Mais elle tourne principalement autour du 7 oct. (Normal !). Et pour les journées du 8, du 9, du 10 et les suivantes ? Un peu naïf, j'espérais que, quitte à condamner un génocide passé, elle ferait de même pour le génocide en cours... Sa fonction l'obligeant aussi à ne pas seulement être partisane, mais humaniste (elle y répond)... Elle le rappelle même, et d'une certaine manière, elle a raison : elle ne fait pas de politique (sauf la dernière conversation opportune qui vient ouvrir le débat). Allez ! j'en profite pour rééquilibrer le débat. Comment peut-on avoir été victime de l'Horreur, et ne pas condamner celle qui est en cours ? Notre auteur nous parle de ces enfants meurtris, de ces grands-parents apeurés. Bien-sûr ! Puisqu'elle souhaite répondre à son fils à la question : "pourquoi ça recommence ?" Que répondre à un jeune palestinien : "pourquoi vous ?". Et, à chaque fois qu'elle dit "israélien" je pense "palestinien. A chaque fois qu'elle dit 7 oct., je pense 7 nov., 7 janv, 7 mars même encore. A chaque fois que l'on nous parlera du passé, on pourra leur parler du présent, puisqu'ils auront fait la même chose : éliminer. Devant nos yeux, c'est l'hécatombe, ça meurt de faim, de soif, sans soin. A l'époque, certains disaient "on ne savait pas". Et nous, on dira quoi ? Elle a bien raison : "depuis le 7 oct. il fait si noir..."
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