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Critique de Verdorie
Maintenant que j'ai entamé le tome 6, il sera peut-être opportun d'expliquer pourquoi je suis "accro" à cette série de manga's qui sait, mine de rien, nous renvoyer des reflets pas vraiment jolis-jolis de la société (japonaise surtout, mais pas que...)
Un des personnages principaux, Karatsu Kurô, possède le pouvoir de parler aux morts. À l'université bouddhique où il a fait ses études, il a rejoint une association d'étudiants dont les membres sont, comme lui, pour le moins étranges. Afin de fournir un emploi aux cinq adhérents de ce club, Sasaki, la présidente et hackeuse, monte une société de livraison de cadavres, Kurosagi, qui promet de réaliser les derniers voeux des défunts, contre rémunération (héritages, trésors cachés, fonds investis...).
À part Sasaki (remarquable comme cette nana est fringuée !), il y a Makino l'embaumeuse et Yata qui a travers sa marionnette communique avec les extra-terrestres, mais ce sont surtout les dons de Numato, le sourcier-dénicheur de cadavres et ceux de Karatsu qui sont exploités... dans de nombreuses aventures qui ne leur apportent guère quelques sous, puisque la plupart du temps ils se font avoir et/ou ils oublient de se faire payer.
Chaque tome (excepté le 2 qui raconte une histoire complète autour d'un funérarium interlope) est constitué de quatre récits concernant un cadavre ou un amoncellement de ces derniers. Délibérément loufoque, fantaisiste ou gore, Eiji Otsuka arrive le plus souvent à mettre les méfaits de notre société en lumière (avidité, meurtres et autres crimes, le profit mercantile de la science, les plastiques excessives de l'art, l'expérimentation sur des cobayes humains par l'armée japonaise pendant la 2ème guerre mondiale...)
Les dessins aux traits fins de Housui Yamazaki expriment parfaitement les attitudes et expressions faciales des protagonistes, mais aussi... l'état des morts qui sont de temps à autre rappelés à la vie pour se venger.
Un bon équilibre entre humour sarcastique et morbidité, me font passer chaque soir, un excellent moment sur l'oreiller.
Un des personnages principaux, Karatsu Kurô, possède le pouvoir de parler aux morts. À l'université bouddhique où il a fait ses études, il a rejoint une association d'étudiants dont les membres sont, comme lui, pour le moins étranges. Afin de fournir un emploi aux cinq adhérents de ce club, Sasaki, la présidente et hackeuse, monte une société de livraison de cadavres, Kurosagi, qui promet de réaliser les derniers voeux des défunts, contre rémunération (héritages, trésors cachés, fonds investis...).
À part Sasaki (remarquable comme cette nana est fringuée !), il y a Makino l'embaumeuse et Yata qui a travers sa marionnette communique avec les extra-terrestres, mais ce sont surtout les dons de Numato, le sourcier-dénicheur de cadavres et ceux de Karatsu qui sont exploités... dans de nombreuses aventures qui ne leur apportent guère quelques sous, puisque la plupart du temps ils se font avoir et/ou ils oublient de se faire payer.
Chaque tome (excepté le 2 qui raconte une histoire complète autour d'un funérarium interlope) est constitué de quatre récits concernant un cadavre ou un amoncellement de ces derniers. Délibérément loufoque, fantaisiste ou gore, Eiji Otsuka arrive le plus souvent à mettre les méfaits de notre société en lumière (avidité, meurtres et autres crimes, le profit mercantile de la science, les plastiques excessives de l'art, l'expérimentation sur des cobayes humains par l'armée japonaise pendant la 2ème guerre mondiale...)
Les dessins aux traits fins de Housui Yamazaki expriment parfaitement les attitudes et expressions faciales des protagonistes, mais aussi... l'état des morts qui sont de temps à autre rappelés à la vie pour se venger.
Un bon équilibre entre humour sarcastique et morbidité, me font passer chaque soir, un excellent moment sur l'oreiller.
