À travers toutes les littératures, et particulièrement celle de Lanzarote de
Michel Houellebecq, il évoque l'aventure et une recherche; qu'il s'agisse d'un trésor ou d'une simple connaissance concrète liée au hasard des rencontres, ou, des événements journaliers lors des voyages organisés. Mais au fond cette recherche n'est qu'une fuite de soi toujours insatisfaite, un rêve de trophées, un tabou orienté sur des discutions sans grands intérêts, et surtout sans grandes conséquences aux détournements que l'on espère mesurés! d'un séjour ou la libido se libère sous le soleil, déjà mise au rebu à la descente de l'avion qui nous ramène au train train quotidien, les obligations, et il faut bien l'avouer un certain ennui. Les voyageurs et les couples se dispersent pour se retrouver à leur domicile avec pour seul argument l'exemplarité disciplinaire au regard de la dîte société.
Michel Houellebecq raille avec justesse les affres d'une société de consommation où les voyages organisés sont les derniers bastions de nos rêves avortés.
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