Au-delà de toutes les polémiques, une poésie lucide et romantique, morose et lumineuse, simple et fastueuse, limpide et contradictoire, totalement houellebecquienne.
"Puisqu'il faut que les libellules
Sectionnent sans fin l'atmosphère
Que sur l'étang crèvent les bulles,
Puisque tout finit en matière.
Puisque la peau du végétal,
Comme une moisissure obscène
Doit gangréner le minéral,
Puisqu'il nous faut sortir de scène
Et nous étendre dans la terre
Comme on rejoint un mauvais rêve
Puisque la vieillesse est amère,
Puisque toute journée s'achève
Dans le dégoût, la lassitude
Dans l'indifférente nature
Nous mettrons nos peaux à l'étude,
Nous chercherons le plaisir pur
Nos nuits seront des interludes
Dans le calme affreux de l'azur."
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