Au XIX° siècle, la France possède une hégémonie artistique incontestable, si bien que beaucoup d'amateurs pourraient croire, naïvement que l'orientalisme, initié en grande partie par
Eugène Delacroix, est un phénomène (plus qu'un mouvement) inhérent à l'hexagone. En réalité, toute l'Europe succombe aux charmes des odalisques, des courses de chevaux, des étoffes chatoyantes, des architectures lumineuses et colorées … Et cela dépasse bien le cadre étroit du XIX° siècle pour déborder sur les avant-gardes à travers des artistes comme Matisse, van Dongen, Klee, Macke ou
Kandinsky … A noter des oeuvres d'artistes plus et moins célèbres comme Alma Tadema, Barye, Chassériau, Decamps, les belges Evenepoel et Gallait, Géricault, Gérôme, Girodet, Ingres, Marquet, un autre belge : Portaels, Renoir, Tissot, et enfin, mais pas le moindre van Rysselberghe !
Seul bémol : une fois de plus dans l'exposition dont cette revue est l'écho, une place plus que prépondérante est octroyée à la peinture (avec des choix pas toujours très heureux) au détriment de la sculpture, de la gravure, de la photographie.