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Critique de Diabolau


J'avoue que le début a été un peu difficile. D'abord, il faut se familiariser avec tous ces extra-terrestres, les différencier, et surtout se les représenter mentalement, ce qui met un certain temps. Ces races font d'ailleurs penser à un vaste zoo, entre ceux qui ressemblent à des oiseaux, à des reptiles ou à des araignées.
Ensuite, l'action proprement dite met un certain temps à démarrer, après pas mal de chapitres où les membres de notre peloton vont se répandre en palabres assez inutiles et en blagues potaches – ah, l'humour bidasse !
Par contre, quand l'action démarre, c'est bien mené. Le personnage principal, la sergent-chef Torin Kerr, est le gros point fort de cet opus : juste ce qu'il faut d'autorité, de charisme et de badasserie pour en faire un modèle du genre. Ce qui est particulièrement bien relaté, ce sont ses rapports spécifiques avec son lieutenant, Jarret. Elle tient le rôle de l'équivalent du "sergent major" dans la littérature française, c'est-à-dire le plus gradé des sous-off, un vétéran qui en sait bien plus long sur le combat que l'officier commandant... C'est le rôle joué par Clint Eastwood dans "les chiens de guerre", par exemple, les gros mots en moins. Le sergent-chef doit donc empêcher son lieutenant de prendre des décisions funestes sur le champ de bataille, tout en ne vexant pas son amour-propre, et tout en préservant son autorité auprès des troupes.
Reste que l'intrigue est tout de même assez "light", mais après tout, on suit un peloton de combat des marines : leur rôle n'est pas de mener une enquête.
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