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Critique de Campanule


Avant tout, il faut se remettre dans le contexte, et voir que le publique ici visé, est un publique pré-ado, ado, mais sans plus. Et encore, j'ai un doute.

J'ai fraîchement 20 ans, j'ai fraîchement lu Hunger Games, et j'ai été une grande lectrice d'Harry Potter. Voici en une phrase, ce qui décrit la tendance ado repandue au quatre coin du globe.

Mes étoiles, je m'explique : 1/5
Peut-être que mon avis est éronné ou "injuste" dans le sens où, quelque part, je ne fais plus parti du publique adolescent que ce roman fantastique viserait. Mais je me lance tout de même dans la critique, espérant épargner des personnes comme moi, qui ne savent pas ce qu'il en est, suite à des reflexions à droite à gauche : " rolala c'est trop bien".

Tout d'abord, je commence par une petite éloge sur le concept des numéros ( qui peut-être existait déjà, ça je ne le sais pas). L'idée est très intéressante. C'est d'ailleurs cette base de l'histoire qui m'a énormément donné envie de lire ce livre. Etre tué uniquement dans l'ordre des numéros, cela m'a tout de suite intrigué. Après, voilà la plus grosse faille : se focaliser uniquement sur la vie de l'adolescent se voulant ordinaire alors qu'il ne l'est pas. Non pas que le héros principale ne m'interesse pas (bien que le personnage de John ne se démarque pas spécialement et n'est pas spécialement attachant), disons juste que sur 200 pages, 100 sont dédiées à l'histoire d'amour, 50 à de l'action et 50 à l'univers. Bien entendu, je caricature. Mais voilà l'impression qui en est ressorti. Je suis très friande des histoires d'amour à l'eau-de-roseetdesclichéblabla, mais ici, j'ai trouvé qu'il y avait un manque abusif de subtilité. L'histoire d'amour nous est offerte dès les premières pages du livre, comme si c'était l'essence même de ce roman. Or, lorsque j'ai lu le résumé, l'essence n'était pas censée se trouver là, mais plutôt dans l'univers des Loriens et de cette chasse à l'homme (à l'ado), un par un, numéro par numéro.

Pour aller plus loin ? L'écriture est simpliste. C'est de la transcription pure et dure des pensées d'un adolescent, quoi que, un adolescent créé sur mesure pour nous, les filles rêveuses. Je doute que dans la tête d'un garçon, les choses se trament de cette manière, encore moins lorsque celui-ci n'est évidemment pas "ordinaire".

Pour conclure sur cette critique, cette touche de romantisme chez John est un cliché parmi tant d'autres. Ce roman est d'ailleurs, un condensé de ce que les français voient des américains dans les séries et il n'y a rien d'autre à attendre de plus : nous sommes du début à la fin cloitré entre ses murs là.
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